La fiscalité, c'est le paravent des impuissances politiques françaises, à droite comme à gauche. Très logiquement, l'université d'été du PS n'a pas échappé à ce tropisme. Concrètement, la nouvelle croisade qui va prendre de l'ampleur dans les semaines à venir veut organiser une nouvelle redistribution des impôts au profit de tous ceux qui gagnent moins de 1.894 euros bruts par mois (soit 1,3 fois le smic).
Le levier que veulent utiliser ses promoteurs n'est plus l'impôt sur le revenu. Tout simplement parce qu'il a beaucoup été sollicité ces derniers temps : neuf millions de foyers ont été choyés cette année. Désormais, 53% de Français ne paient plus d'impôts sur le revenu. Il est difficile d'aller plus loin. Reste donc l'outil de la CSG.
Au ministère des Finances, on se bat les flancs pour remplir la promesse présidentielle. Les "frondeurs", avec la caution de Jean-Marc Ayrault, veulent en profiter pour faire avancer leurs idées. En baissant la CSG des uns, compensée par l’alourdissement de celle des autres via le mécanisme de la progressivité, le niveau de charges globales ne bougerait pas. On pourrait afficher des tableaux de baisse pour plusieurs millions de Français avec une astuce suprême. Ce cadeau fiscal se substituerait à la prime d'activité créée très récemment, et qui pèse près de 4 milliards d'euros dans nos comptes publics.
C'est bien l'amorce de la fusion entre l'impôt sur le revenu et la CSG qui se profile.
13/20 à la coopérative ouvrière Fralib. Elle a officiellement relancé sa production de thés et d'infusions en fin de semaine dernière. Son catalogue compte seize références, et les grandes enseignes sont au rendez-vous pour les commandes.
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