Les Puces du Design, créées par Fabien Bonillo, un galeriste de meubles du XXe siècle, il y a 17 ans. 17 ans déjà que deux fois par an, les exposants de toute l’Europe viennent présenter leurs plus belles trouvailles, en plein air, et à Paris. Mais cette année, est-ce la météo, trop souvent grise en région parisienne, toujours est-il que l’organisation a un peu évolué, et les Puces se tiendront bien au chaud, sous les toits du Parc des expositions.
On y trouve avant tout des meubles, mais uniquement des meubles de la seconde moitié du XXe siècle. Et pas n’importe lesquels, des pièces de l’après-guerre, signées par les plus grands designers (Eames, Panton, Saarinen, Matégot, Prouvé, Paulin...). Ces Puces sont organisées en différents villages, et là il y aura de quoi satisfaire nos appétits de chineurs. Il y aura aussi un espace dédié à des choses plus contemporaines, sans doute trop récentes, pour attirer les amateurs de chine, même si ce seront sans doute les antiquités de demain, mais ça vaut le détour, ne serait-ce que pour revoir le fameux porte manteau Cactus, édité par Guffram, dans les années 70, qui reste définitivement très moderne.
Jeudi 17 novembre de 14h à 22h / vendredi 18, samedi 19 et dimanche 20 novembre de 10h à 19h
Parc des Expositions Porte de Versailles - Paris 15°
8€ la journée ou 14€ pour les 4 jours
La Soubressade est une saucisse un peu molle et rougeâtre comme un chorizo. C’est d’origine espagnole, mais on en trouve chez nous du côté Languedoc-Roussillon. On va lui enlever son boyau et récupérer cette pâte très tendre qui la constitue, mais on s’en servira à la fin de la recette. On prend un demi potimarron pour 6 personnes, on va simplement le cuire à la gamelle, avec un petit oignon rouge, un trait d’huile d’olive, sel, poivre, un rien de flotte dans le fond, mais vraiment un soupçon, puis une fois que c’est cuit, on va mixer le tout pour obtenir un coulis assez fluide, qui va nous servir de base à une sauce pour des pâtes.
L’idée, c’est que votre potimarron, il a une vraie texture fluide, comme une mousseline, et ça va juste venir enrober les pâtes, les lustrer, et vous allez ajouter au dernier moment de l’huile d’olive et du pimenton à cette pulpe de potimarron. Côté pasta, des formats un peu costauds, comme de gros Rigatoni, striés, qui vont bien accrocher la sauce.
Vous égouttez à peine, vous ajoutez votre pâte de soubressade, vous mélangez bien, ça va prendre une superbe couleur d’automne, rouge orangée comme les feuilles qui débordent en ce moment les trottoirs, et à la place du parmesan, je vous propose un pecorino un peu jeune à râper au dernier moment sur les assiettes, le côté brebis va apporter une chouette petite toute d’acidité.
Du froid en novembre, c’est du pain bénit. L’an dernier, à la même époque, c’était la panique car il faisait hyper doux. On ne parlait que d’excès climatique. Là, il fait un honnête froid de novembre. Tout est dans l’ordre. Pendant la belle saison, les plantes sont gorgées d’eau. L’eau qui les fait vivre et pousser. Mais cette eau, en hiver, elle gèle. Et les glaçons, ça fait exploser les plantes. Donc, une plante qui veut passer l’hiver sans risque, doit comprendre qu’il est temps maintenant de se débarrasser de cet excès d’eau.
Dès que la nuit devient plus longue que le jour, bien des plantes sont programmées pour boire le moins possible. Pour les autres plantes, c’est le froid qui donne le signal. Ce fameux froid que nous avons depuis la Toussaint. Les plantes arrêtent la pompe à eau. La pompe qui fait que les plantes boivent, ce sont les feuilles qui transpirent et font monter la sève. Si les feuilles tombent, il n’y a plus de pompe et la sève ne circule plus.
Mais c’est pas tout, la sève qui reste, la plante la sature de sucre. Les derniers sucres produits par les feuilles avant qu’elles tombent. Et, vous le savez, le sucre, c’est un excellent antigel.
Des protéines bizarres rendent les parois des cellules plus résistantes. Quant aux nouveaux bourgeons, ils sont microscopiques, presque sans humidité. Essayez de faire geler un bourgeon de marronnier, c’est impossible. Et il y aurait même dans le coup de drôles de bactéries anti-glaçon…
Il y a un objet dans nos maisons qui vous dérange car cet objet ne s’intègre pas bien dans la déco. De quoi s’agit-il ? De la télé ! Elles sont de plus en plus XXL. Fines certes, mais larges. On se casse la tête à faire une belle déco et on colle sur le mur un écran, qui est tout noir, quand c’est éteint, c’est affreux, on dirait un truc mort. La télévision, pour moi c’est une verrue dans la déco.
On peut la cacher dans un miroir à partir de 1.500 euros jusqu’à 20.000 euros. C’est un vrai problème la télé. Bon je vous le dis, j’ai trouvé une solution pour la faire totalement disparaître. En plus vous allez pouvoir la réaliser vous-même. Vos enfants vont vous adorer car vous allez pouvoir avoir un écran géant. La solution : C’est une peinture écran blanc. Vous allez peindre le mur et vous pourrez regarder la télé ou des films comme au cinéma.
C'est une peinture spéciale qui est comme une laque avec un rendu parfait, elle est très opaque, du coup il n’y aura jamais le reflet de la vitre ou de la lampe du plafonnier qui viendra dessus. C’est une peinture blanche évidement, ultra mate, facile à appliquer, les outils se nettoient à l’eau. Il faut juste un rouleau spécial laque à poils courts pour un rendu parfait. Le pot de 1 litre : 41,63 euros et le pot de 3 litres : 106,13 euros ( rendement : 10 à 12 m²/l) et les usines sont à Aubervilliers. Vendredi prochain, c’est la nuit de la déco. les boutiques déco resteront ouvertes le soir et proposeront des ateliers et de nombreuses animations. Pour connaitre le programme, c'est ici.