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Tarifs de l'électricité : ce qu'il faut savoir de la hausse annoncée par le gouvernement
Le gouvernement a annoncé, ce mardi 18 juillet, que les tarifs de l'électricité allaient augmenter de 10% à partir du 1er août.
Une facture d'électricité (photo d'illustration).
Crédit : Jeff Pachoud - AFP
Une mauvaise nouvelle pour des millions de foyers. Le prix de l'électricité va augmenter de 10% dès le mois prochain. Le bouclier tarifaire protège de moins en moins le porte-monnaie des Français. Et c'est assez logique.
Si la guerre en Ukraine n'est pas encore terminée, les prix de l'énergie sont revenus à des niveaux plus conformes. Par exemple, le bouclier tarifaire ne s'applique plus sur le gaz car les prix sont en dessous du tarif qui était en place avant le conflit ukrainien. Le carburant est en baisse par rapport à l'été dernier, il n'est plus nécessaire de plafonner les prix à la pompe.
En matière d'électricité, la factura aurait dû doubler cette année si le gouvernement avait suivi l'évolution des cours. Même en remontant les tarifs de 10% au 1er août, la France en est encore loin. Le bouclier protège encore les Français. Désormais, les foyers vont prendre une plus grosse part à leur charge. L'État paie actuellement 43% de la facture contre 37% à partir du mois d'août.
Qui est concerné ?
Sur la facture moyenne d'une famille, le tarif est de 1.640 euros par an. La facture va augmenter de 164 euros sur l'année à partir du 1er août, soit 13,66 euros en plus par mois. Outre les familles, les petites entreprises, les commerces, les artisans, tous ceux qui ont un compteur d'une puissance inférieure à 36 kilovoltampères.
En France, l'électricité reste l'une des moins chères d'Europe. Le mégawattheure tourne autour de 243 euros en France. En Belgique, aux Pays-Bas ou en Allemagne, il s'élève à 357 euros. Au Royaume-Uni, il grimpe à 457 euros à l'année.
Cette augmentation de la facture n'est pas la première de l'année. En février dernier, le gouvernement avait ordonné une hausse de 15%. D'un point de vue réglementaire, il est possible de pouvoir faire bouger les prix et les tarifs le 1er février ainsi que le 1er août. Donc, une chose est sûre, les Français pourront être tranquilles, au moins jusqu'au 1er février 2024.