Saïda et Thomas Palmieri, de l'assurance aux bocaux
À la tête de la Compagnie des Bocaux, installée dans les Alpilles, le couple vise le créneau de l'alimentation saine.
Cela fait plus d'un an maintenant que Saïda et Thomas Palmieri ont créé leur entreprise. Ils cuisinent eux-mêmes pour le plaisir de partager des saveurs authentiques, au rythme des saisons. "Nous voulions proposer des plats cuisinés simples et sains pour les gourmets pressés", explique Saïda. "Nous cuisinons des fruits et des légumes exclusivement récoltés en Provence, c'est le premier critère. On va les chercher directement à la ferme", poursuit-elle.
Les aliments sont ensuite cuisinés "comme à la maison" dans un atelier collectif. "Les ingrédients sont ceux que vous avez dans votre cuisine", ajoute Saïda, qui utilise de l'huile d'olive "exclusivement française", du sel de Camargue et des épices. Elle l'assure : il n'y a aucun additif, ni aucun arôme naturel ou artificiel, ni conservateur.
Pour cuisiner leur ratatouille, avec de gros morceaux de légumes, leur soupe de tomate, la soupe de courgette, leur poichichade pour l'apéritif, ou même leur confiture de citron de Menton ou de pomelo, Saïda et Thomas parcourent les terroirs de Provence, du Lubéron jusqu'à la Côte d’Azur. Ils vont à la rencontre des maraîchers et des arboriculteurs. "C'est aussi le légume qui dicte la recette. On travaille avec des producteurs en direct qui vont avoir, à un moment donné, un produit disponible : soit un légume moche, soit du surplus", indique Saïda.
Nous cuisinons des fruits et des légumes exclusivement récoltés en Provence
Saïda Palmieri, de la Compagnie des Bocaux
"On a l'habitude de dire que de la graine à nos bocaux il y a mille et une rencontres. C'est vrai que chaque jour on rencontre des intervenants différents, et c'est cela le plaisir quotidien : échanger sur les vrais valeurs, le bien manger et consommer local", renchérit Thomas.
Avant de créer la Compagnie des Bocaux, notre duo ne baignait pas dans l'univers de la cuisine. Même s'ils adoraient se mettre aux fourneaux, ils étaient tous les deux assureurs. "C'est une vraie reconversion professionnelle, de l'assurance aux bocaux", s'amuse Saïda. Ils n'ont pas fait ce choix pour rien. "Pour nous le bien manger a toujours été important", dit celle qui dénonce les scandales alimentaires. La Compagnie des Bocaux a d'ores et déjà reçu le label bio.
