Renault mise gros sur la Chine, et plus particulièrement sur l'explosion du marché de la voiture électrique. Le groupe français s'associe avec un Chinois pour y fabriquer ses futures modèles électriques. Un coup de poker ? C'est en tout cas un enjeu majeur pour Renault qui n'a jamais réussi à percer sur le principal marché automobile de la planète. Son expérience en Chine est modeste, comme sa part de marché.
Carlos Ghosn a certes signé un premier accord en 2016 avec Dongfeng, le constructeur local qui possède déjà 13% de PSA, pour fabriquer des véhicules conventionnel. Les résultats sont pour l'heure très marginaux : 70.000 voitures vendues sur un marché où se commercialise 25 millions de véhicules par an. À peine l'épaisseur du trait. En revanche, avec ce deuxième accord, toujours avec Dongfeng - décidément incontournable pour les industriels tricolores -, Renault ambitionne manifestement de sauter une étape d'abord technologique, mais aussi commerciale, en surfant sur la politique extrêmement favorable aux voitures électriques de Pékin qui prévoit des quota pour ces véhicules.
Peut-on anticiper un impact positif de cet accord sur les usines en France ? La question est intéressante, car Carlos Ghosn affiche depuis des années son ambition d'être parmi les grands acteurs mondiaux de la voiture électrique. Maintenant concrètement, deux points sont à noter. D'abord, Renault a déjà renoncé à son usine de batterie en France. Industriellement, c'est un signal significatif.
Ensuite la Chine, son nouveau terrain de jeu, dispose d'atouts incomparables : coûts de fabrication qui sont toujours imbattables et, plus important encore, une avance technologique désormais très nette dans les batteries qui sont l’élément stratégique des véhicules électriques. C'est ce savoir-faire, tout autant que la profondeur du marché futur qui s'annonce en Chine, que recherche le couple Renault-Nissan.
C'est, soyons franc, une bonne occasion d'acquérir une expérience précieuse dans la maîtrise de ses nouvelles technologies. Est-ce que cet apprentissage sera décliné dans des usines françaises ? Ça, c'est une autre affaire.
- La forte hausse de l'or, en augmentation de 13% depuis janvier. Le seuil des 1.300 dollars l'once est enfoncé.
- Le paiement par carte sans contact double actuellement tous les mois en France.
- Déception pour nos céréaliers : la France renoue avec de belles moissons, mais les cours mondiaux sont déprimés (pas plus de 130 euros la tonne de blé).
14/20 à Numworks, un nom anglophone pour une jeune entreprise bien française. Elle va concurrencer Texas Instrument et Casio sur le marché des calculatrices scientifiques pour lycéens. Une fourniture scolaire incontournable et un marché de 10 millions de machines par an.
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