PSA-Peugeot Citroën va mieux. Pour la première fois depuis deux ans et demi, les comptes du constructeur sont dans le vert au premier semestre. Une situation qui pose la question de la croissance de l'entreprise et notamment de sa capacité - et volonté - de développer l'emploi.
"L'emploi est la conséquence de l'activité et notre capacité à proposer des produits que les clients ont envie d'acheter, estime Carlos Tavares. L'entreprise fait des profits et investit encore plus et tire l'emploi comme une conséquence naturelle".
S'il ne peut donc pas assurer que PSA va embaucher de nouveaux collaborateurs, le patron du constructeur automobile en fait un objectif logique à long terme. Il assure, en revanche, qu'il ne compte pas procéder à des licenciements massifs dans le cadre de la restructuration de PSA : "Nous allons respecter scrupuleusement notre accord avec nos partenaires (...) Nous ne fermerons pas de site industriel en France".
Carlos Tavares n'envisage pas, pour le moment, de démantèlement de l'usine de scooters installée dans le Doubs. "Cette activité génère des pertes. Elle doit trouver son chemin pour ne pas pénaliser le groupe. Des plans sont proposés pour aller dans ce sens et c'est normal. Nous ne sommes pas dogmatiques. Si un plan crédible permet de remettre l'entité dans une situation de profits, on le fera".
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