"Ça ne coûtera pas d'argent aux contribuables". C'est en ces termes qu'Arnaud Montebourg est revenu au micro de RTL sur la confirmation par PSA de l'arrivée dans son capital du constructeur automobile chinois Dongfeng et de l'État français dans le cadre de son projet de renflouement de 3 milliards d'euros.
"Nous avons 71 participations dans des grandes entreprises françaises qui pèsent 68 milliards d'euros", détaille le ministre du Redressement productif. "Nous avons décidé d'en vendre à dose
homéopathique dans un certain nombre d'entre elles pour réinvestir dans
PSA", indique-t-il. "Ça ne coûtera pas d'argent aux contribuables. C'est de la gestion dynamique pour agir conformément à des stratégies industrielles", poursuit-il.
En revanche, le ministre du Redressement productif ne peut pas confirmer que l'État présidera le conseil de surveillance : "Ces décisions ne sont pas prises", assure-t-il. "Mais une chose est sûre : être présent dans le capital de PSA, c'est un acte de patriotisme industriel", poursuit-il.
Selon le journal Les Échos, l'État et le constructeur chinois pourraient entrer au capital à part égale, à près de 14% du capital chacun. Les trois partenaires seront-ils à égalité ? "Nous le voyons comme ça", assure Arnaud Montebourg". "Il s'agit d'une alliance sur pied d'égalité qui permet à la France et à PSA de se déployer à nouveau et surtout de garantir un très bon niveau de production de ses usines, de ses centres de production et de recherche et développement en France", poursuit le ministre.
"C'est une discussion en cours, je ne peux pas vous donner de détails mais vous voyez bien ce qui se dessine", glisse-il.
"Les choses avancent bien, il y a une compréhension mutuelle qui nous permet d'imaginer un rebond spectaculaire de PSA", confie Arnaud Montebourg.
Nous avons tout pour réussir et que PSA se remette à créer des emplois en France
Arnaud Montebourg
"Le groupe PSA s'est engagé vis-à-vis des organisations syndicales et de l'État à produire 1 million de véhicules en France", lâche-t-il. "Il s'est engagé à affecter à chacun des sites français, un nouveau véhicule d'ici 2016, pour des investissements totaux de 1.5 milliard d'euros que permet cette augmentation de capital", poursuit le ministre.
"C'est un accord de compétitivité qui a été signé par 63% des salariés à travers leurs organisations syndicales", précise-t-il. "Nous avons tout pour réussir et que PSA se remette à créer des emplois en France", conclut-il.
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