Préparer une sauce barbecue maison dans "Maison, Jardin, Cuisine, Brocante" du 30 juillet

Cuisine : une vraie sauce barbecue

Cette sauce, dont on adore le bon petit goût un peu sucré/vinaigré/fumé/acidulé, on va pouvoir la travailler avec pas mal de morceaux de viande différents. L’idée, c’est simplement de laisser mariner des ailerons de volaille ou des travers de cochon puis de les napper de la sauce pendant leur cuisson sur le grill, ou alors, option numéro deux, de servir la sauce barbecue telle quelle, avec une côte de bœuf, des tendrons de veau ou de la poitrine d’agneau. Là, c’est à vous de voir ! Vous pouvez tout à fait ajouter votre touche personnelle à cette recette, en ajoutant, pourquoi pas, un peu de sauce soja, un peu de curry ou de cumin...

On va mettre de l’oignon, de l’ail et du poivron rouge à rissoler à l’huile d’olive, dans une cocotte en fonte. Tout ça en petits dés, évidemment, sans que ça brûle, puis vous allez ajouter de la cassonade, du coulis et du concentré de tomates, de la moutarde douce, du vinaigre de Xérès, un peu de vin rouge, un petit fond de bouillon de volaille pas trop concentré, de la sauce anglaise (la fameuse Worcestershire), du miel, et une rafale d’épices, d’herbes et autres délicieuses petites choses qui vont bien parfumer votre "barbecue sauce" : du piment d’Espelette, du paprika, de l’origan ou du thym, frais, de préférence, un rien de basilic finement ciselé, du sel et du poivre. Et tout ça, vous le laissez cuire au moins deux heures à toute petit ébullition.

À l’arrivée, ça va épaissir, caraméliser, vous laissez revenir à température ambiante et zou, soit dans un bocal au frais, soit directement sur les viandes que vous allez cuire… 

Jardin : planter l'érigéron karvinskianus

D'Amérique centrale, c’est la petite marguerite de Santa Barbara. Cet érigéron-marguerite a tant de qualité qu’on en a planté dans des pays aussi différents que le Chili, l’Australie, les États-Unis  et bien sûr la France.
Son feuillage persiste en hiver, ce qui est appréciable. Il adore le soleil et les terres légères, même si elles sont pauvres et caillouteuses. La touffe n’est pas très grande, moins de 25 cm de haut sur autant de large. Si vous voulez vraiment lui faire plaisir, laissez-le coloniser les marches disjointes des vieux escaliers en pierre, la base des murs et les interstices des dallages. Le contraste entre la légèreté des fleurs et la rigueur du minéral est parfait. 

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J’ai planté mes érigerons entre les pavés disjoints de ma terrasse et le mur sud de la maison. Leurs racines se sont glissées sous les pierres, à l’abri du froid. Et le mur les réchauffe un peu. En plus, ils ressèment entre mes pavés. Donc, même si je perds quelques pieds de temps en temps, j’ai chaque année des petits bébés qui prennent le relais. Question arrosage, je n’ai jamais eu de souci. Même en plein cagnard. C’est pour ça que cet érigéron est précieux pour les jardins de vacances où on veut se reposer.

À Paris, vous aurez des centaines de petites fleurettes rose et blanches toute l’année. Car il fait hyper doux dans Paris. C’est la plante rêvée pour les jardinières ensoleillées. On les trouve dans les petites pépinières de collection pour moins de 6 euros. Et même parfois en jardinerie.