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"Plus aucun artiste n'envisage sa carrière sans le streaming" assure Guillaume Leblanc

REPLAY - Alors que le catalogue des Beatles est enfin disponible sur les plateformes du streaming, le directeur du Syndicat National de l'Édition Phonographique se pose en fervent défenseur de cette nouvelle façon d'écouter la musique.

Christelle Rebière

Guillaume Leblanc : "Le streaming est la nouvelle façon d'écouter la musique"

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Christelle Rebière & Christophe Pacaud

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C'est un cadeau de Noël avant l'heure : le catalogue des Beatles est enfin disponible en streaming depuis minuit et une minute jeudi 24 décembre. Google Play, Spotify, Deezer ou encore Apple proposent donc désormais les tubes des quatre garçons dans le vent qui s'ajoutent aux 30 millions de titres disponibles sur les plateformes de streaming.

Cette arrivée sur les plateformes de streaming après des années de résistances est "plus qu'un symbole, c'est un message clair. Plus aucun artiste, plus aucun groupe, n'envisage sa carrière sans le streaming" assure Guillaume Leblanc, directeur du Syndicat National de l'Édition Phonographique. À Christophe Pacaud qui explique que certains comme AdeleJean-Jacques Goldman ou encore Francis Cabrel, refusent de voir leurs chansons mises à dispositions sur ces plateformes, il lui rétorque que ce sont des artistes à la carrière atypique qui peuvent se le permettre. 

Le streaming est la nouvelle façon d'écouter la musique

Guillaume Leblanc, directeur du Syndicat National de l'Édition Phonographique

Le streaming a une logique véritablement vertueuse pour l'utilisateur, qui a accès à un très grand nombre de titres d'une vraie qualité pour seulement quelques euros par mois. Mais est-ce intéressant financièrement pour l'artiste ? Si les revenus sont divers et variés, les artistes et producteurs comptent essentiellement sur les revenus de issus l'abonnement. 

Mais la question n'est pas vraiment là pour Guillaume Leblanc pour qui "on est en train de changer le monde, de changer le volume d'écoute". Preuve à l'appui : sur les six premiers mois de l'année, il y a eu mille milliards de stream dans le monde et 9 milliards d'écoute en France selon lui. "Le volume est en train d'entraîner la consommation et qui va générer des revenus" assure-t-il. Ce qui compense progressivement la baisse du marché. 

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