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Un péage en France (illustration)
Crédit : AFP / JACQUES DEMARTHON
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En novembre 2022, 88 kilomètres de l'A79 devenaient le premier tronçon d'autoroute française à péage flux libre. À la mi-juin, c'est l'A14 entre La Défense et Orgeval (Yvelines) qui a adopté ce nouveau système. Les 210 kilomètres de l'axe A13-A14 entre Paris et la Normandie diront également adieu aux barrières de péage en fin d'année, un investissement à hauteur de 120 millions d'euros.
Ce système est déjà présent dans une vingtaine de pays dont les États-Unis, l'Espagne ou encore l'Autriche. La Norvège a été le tout premier pays à mettre en place le péage à flux libre en 1991.
Grâce à ce type de péage, les usagers peuvent effectuer tout leur trajet sans avoir à s'arrêter puisque toutes les barrières qui caractérisaient le péage traditionnel sont supprimées. Les voitures passent désormais sous un portique équipé de caméras et de capteurs qui permettent d'identifier les véhicules grâce à leur plaque d'immatriculation ou au badge télépéage.
Les bénéfices du péage à flux libre sont multiples. Le premier d'entre eux concerne la fluidité du trafic. Effectivement, les automobilistes ne se retrouvent plus bloqués aux barrières de péage lors de grande affluence sur les routes. Par ailleurs, en supprimant ces lignes d'attente, le péage à flux libre offre plus de sécurité et de sérénité aux usagers.
Ce type de péage offre également une solution plus durable et plus écologique. En réduisant leur nombre d'arrêts, les automobilistes effectuent des économies de carburant et moins de dioxyde de carbone est rejeté dans l'atmosphère. Les portiques utilisés sont aussi plus respectueux de l'environnement. Selon le ministère de la transition écologique, la suppression des péages traditionnels représenteraient "28 hectares permettant une restauration écologique des surfaces libérées, ainsi qu’une forte réduction de la pollution lumineuse".
La facturation du trajet repose sur un calcul en fonction du trajet effectué par le véhicule et par sa catégorie. Les usagers peuvent choisir entre plusieurs options afin d'effectuer leur paiement. Ce dernier est automatique si le véhicule est équipé d'un badge télépéage ou si l'usager a souscrit à l'inscription plaque, qui renseigne la plaque d'immatriculation et les coordonnées bancaires.
Dans les autres cas de figure, c'est à l'automobiliste de faire la démarche. Il a juste qu'à trois jours après son trajet pour régulariser sa situation. Pour ce faire, il peut payer sur internet, sur le site d'ALIAE pour l'A79, ou sur le site de Sanef pour l'axe A13-A14. L'usager peut également se rendre dans des bureaux de tabac et payer grâce au réseau Nirio. La dernière option consiste à effectuer le paiement dans les bornes présentes sur les aires et les parkings des tronçons d'autoroutes concernées par le nouveau dispositif de péage.
Si l'automobiliste n'a toujours pas régularisé sa situation trois jours après son trajet, il reçoit un avis de paiement avec le montage du péage non réglé et une amende de 90 euros. Cette dernière est réduite à 10 euros si la régularisation est effectuée sous quinze jours. En cas de non-paiement dans les deux mois suivant le trajet, le montant de l'amende s'élève à 375 euros. Il faut donc désormais être attentif aux panneaux qui se situent sur le côte de l'autoroute.
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