Après les rencontres amoureuses, les lunettes de vues à prix cassé, les paris en ligne, Marc Simoncini se lance un nouveau défi : nous faire pédaler avec Angell, un vélo de ville intelligent.
Comment l'idée lui est-elle venue ? "Comme toutes mes boîtes, d'une remarque qu'on m'a faite", dit-il. Cette fois, c'est son fils, à l'époque âgé de 16 ans, qui lui demande un scooter. Marc Simoncini lui répond que c'est trop dangereux et qu'il aura une voiture à 18 ans. Son fils lui rétorque qu'il ne veut pas de voiture. "Et là je me suis dis : les gamins d'aujourd'hui ne veulent pas de voiture", raconte-t-il.
"Avec mon équipe, on s'est aperçu que les voitures dans les villes, ça n'allait plus marcher. La moitié de la surface d'une ville est dédiée aux voitures, il n'y a que 10% des gens qui s'en servent, on roule à 14 kilomètres à l'heure, on passe une semaine dans les bouchons...", explique Marc Simoncini.
À la suite de cette prise de conscience familiale et de ce constat écologique, l'entrepreneur décide de fournir aux citadins "un moyen de locomotion efficace et intelligent". "Et plus efficace qu'un vélo, il n'y a pas. Les trajets moyen, en ville, c'est 5 kilomètres, soit 12 minutes en vélo", dit-il.
Angell est "aux vélos ce que l'iPhone était aux téléphones" et est composé de logiciels pour que l'objet soit le plus facile à utiliser possible. "Dès que vous vous approchez avec le téléphone dans la poche, le vélo s'allume. Il vous fait éviter les bouchons, il calcule la pollution, il se verrouille automatiquement. Si vous tombez dans la rue et que vous ne vous relevez pas au bout de 20 secondes, il envoie un SMS à vos amis", explique Marc Simoncini.
Comptez 2.690 euros pour acquérir ce vélo électrique. "Ça fait 74 euros par mois sur trois ans, le prix d'un pass Navigo 5 zones", dit son fondateur.
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