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Les topinambours, le parfait légume d'hiver
Crédit : Thierry Denis
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C’est dimanche, le jour idéal pour s’installer au coin du feu. U
n bouquin, un thé, un peu de chocolat à grignoter et c’est le bonheur. Sauf si la cheminée est moche. C'est pourquoi on peut la rénover. On ne parle pas de se lancer dans de grands travaux mais juste de la rendre plus désirable. On voit souvent des cheminées avec une grosse poutre en bois foncé. Plus du tout à la mode. Il suffit de repeindre la poutre pour la rafraîchir version 2017.
Une simple peinture acrylique suffit. La poutre n’est pas en contact avec le feu. Le plus important ce sera la préparation : si la poutre est en bois vernis, alors peinture spéciale bois vernis, pour qu’elle accroche sur le support.
La vraie méthode, c’est le ponçage. On enlève tout le vernis et on peut repeindre. Sauf que c’est l’hiver : on ne va pas travailler toutes fenêtres ouvertes, d'autant qu'il faut tout protéger dans la pièce pour ne pas voir la poussière s’infiltrer partout. Maintenant, il existe des peintures qui sont capables d’accrocher sur le vernis, donc pourquoi se priver ?
Pour le mur au-dessus de la cheminée, autant éviter d'enlever le crépi au marteau et au burin. On
vous conseille de contourner l’obstacle avec de l’enduit de rebouchage. Un enduit qui va lisser le mur, qui fera une sur épaisseur pour cacher le crépi. On obtient un mur comme neuf et surtout lisse. Il ne reste plus qu’à le peindre.
Ou pour vraiment donner de la modernité à la cheminée, on peut coller des plaquettes de parement de briquettes.
Au lieu d’avoir plein de petites briquettes à poser sur le mur, vous trouvez dans les petites et grandes surfaces de bricolage des grandes plaques sur lesquelles il y a de nombreuses briquettes déjà assemblées. La plaque est juste à coller sur le mur. C’est super facile et votre cheminée aura un look contemporain en moins d’une demi-heure. Cela coûte environ 20 euros le m2, en soldes, format carrelage.
Poujoulat, fabricant de cheminées, propose des colliers de 6 couleurs différentes à assortir selon ses envies. Ce sont des colliers à venir positionner sur le conduit de la cheminé ou du poêle pour le customiser. Argenté, doré, rose fuschia, bleu, vert, blanc, c’est plutôt sympa et pas trop cher : à partir de 24 euros. Ils s'adaptent sur trois gammes de conduits : Therminox, PGI et Efficience.
La vente de ces objets est soumise à la condition ferme de pouvoir prouver que son ancienneté est antérieure à 1975. Certificat à l’appui. Même si, évidemment, il ne faut plus acheter d’ivoire pour protéger les éléphants, certains ont peut-être hérité d’objets en ivoire, finement sculptés… Vous pouvez les conserver à titre privé, bien sûr, mais n’espérez pas les revendre, sauf si vous possédez le certificat d’ancienneté, ce qui est souvent rare en famille.
L'ivoire réclame un certain entretien. D’une manière générale, il aime la lumière et déteste l’humidité et l’obscurité. Donc ne rangez pas les brosses ou les peignes au fond d’un tiroir. Et si vous avez des couverts avec le manche en ivoire ne les passez pas dans votre vaisselle, les manches vont éclater sous l’effet de la chaleur et de l’humidité. Ne mettez pas non plus votre statuette directement sous un spot, des fêlures peuvent apparaître.
L’ivoire est une matière organique, fragile. Il faut utiliser une brosse à soires douces pour l’époussetage. Quant au nettoyage, d’un bracelet par exemple, frottez-le avec un coton imbibé, avec un mélange d’un dixième d’eau oxygénée pour 9 dixièmes d’eau. Ensuite, enduisez-le d’essence de térébenthine, séchez-le et laissez-le au soleil une journée ou deux si vous voulez qu’il éclaircisse un peu. La restauration d'objets en ivoire fabriqués après le 1er juillet 1975 étant elle aussi interdite, il vaut mieux savoir les entretenir soi-même.
À l’huile d’olive ou au sel, l'anchois, c’est comme bon vous semble, l’essentiel étant d’en avoir des bons, tant qu’à faire. Ça se garde super longtemps, donc n’hésitez pas à acheter un vrai bon produit, comme les fameux anchois de Collioure ou les énormes et sublimes anchois espagnols…
La recette du jour est celle des bucatini aux anchois et au céleri… D
u cœur de céleri, du céleri en branches, très tendre, vert très clair. Ce qu’il faut faire, c’est mettre à chauffer une sauteuse avec un tout petit fond d’huile d’olive… Vous mettez à fondre là-dedans une dizaine de filets d’anchois, là on va prendre des anchois à l’huile, avec deux gousses d’ail pressées et un peu de piment d’Espelette. Au bout de 10 minutes, cela va former une espèce de sauce bien épaisse et évidemment forte en anchois, bien parfumée…
Vous cuisez maintenant vos pâtes, les bucatini. Pendant qu’ils cuisent, vous coupez en lamelles quasi translucides votre cœur de céleri, vous prenez vraiment le cœur, le plus tendre possible, et vous le mettez dans le sautoir à tiédir… Vous coupez aussi en copeaux quelques bonnes olives vertes, des Lucques, comme d’habitude… Quand les pâtes sont al dente, vous les égouttez rapidement, vous les mettez de suite dans la sauteuse avec la sauce aux anchois et le céleri, un coup d’huile d’olive pour finir, on mélange bien et on déguste cela très chaud… Avec un petit rab de piment d’Espelette si vous trouvez que cela manque de caractère. Et bien sûr, les toutes petites feuilles vertes du céleri, bien tendres, parsemées dessus à la fin, crues, elles vont apporter un peu de fraîcheur, de verdeur, de mordant…
La topine a bien des avantages. D’abord, sa culture est à la portée du plus nul. Bêchez un coin du potager en hiver. Après, en mars/avril, plantez 4 tubercules par mètre linéaire, en laissant 70 cm en chaque rang.
C’est bien suffisant. La topine, c’est poussant. Plantez, la nature fera le reste.
Les maniaques piocheront la terre une fois au printemps pour détruire les mauvaises herbes. Les supers maniaques arroseront parfois en été.
Le topinambour est une espèce de béton végétal et néanmoins comestible. Le chouchou des maraîchers bio qui le réussissent à tous les coups. Les tubercules grossissent très tard. La première récolte n'arrive pas avant novembre.
Arrachez, à chaque fois, juste ce dont vous avez besoin. Le topinambour se garde plus frais et goûtu dans la terre que dans la cave.
Les grands froids ne les abîment pas. Il suffit que la terre dégèle pour en récolter une fournée…
En plus, c’est le légume des feignants. Quand vous en arrachez, il en reste assez qui sont passés entre les dents de votre bêche. Des tubercules fringants qui jailliront au printemps.
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