À tout geste sa compensation. Manuel Valls a annoncé mardi 16 septembre en préambule du vote de confiance que les retraités percevant moins de 1.200 euros par mois bénéficieraient prochainement d'une prime exceptionnelle de 40 euros. En contrepartie, les retraités les plus aisés devraient être mis à contribution et voir leur impôt subir une augmentation sensible.
À Bercy, on explique qu'il s'agit d'une mesure de justice fiscale. Aujourd'hui, les retraités paient une CSG moins élevée que ceux qui travaillent. Pour les salariés, elle est de 7,5%. Pour les retraités, elle baisse à 6,6% voire à 3,8% pour les petites retraites.
Problème : certains ont des pensions très confortables qu'ils couplent à de l'optimisation fiscale en déduisant par exemple le salaire de leur femme de ménage, de leur jardinier et en accumulant des niches fiscales. Au point de bénéficier du taux intermédiaire de 3,8% au lieu de payer 6,6%.
Cette situation sera bientôt révolue. Le gouvernement souhaite que le revenu fiscal de référence serve désormais de base à la déclaration de revenus qui devra être faite avant les déductions. Une correction qui devrait amener un certain nombre de retraités aisés à voir leur impôt augmenter légèrement.
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