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Stylos Bic dans une usine de Montevrain près de Paris.
Crédit : ERIC PIERMONT / AFP
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BIC, trois lettres pour un emblème, celui de la consommation. BIC c'est toute une époque, les Trente Glorieuses, c'est l'ère de jetable, des matériaux pas cher en plastique, pratiques et si efficace qu'on les expose en tant qu'objets d'art dans les musées. Mais voilà, il en va des mythes comme du temps, il passe et pour BIC le résultat est moins poétique : c'est un bilan annuel décevant et à l'annonce du chiffre d'affaires en baisse, c'est un cours de l'action qui a dégringolé.
BIC est passé d'une croissance de 6% il y a cinq ans, à une prévision pour 2020 entre -1 et 1%. Le problème, c'est la concurrence. Les prix bas sont une bataille de chaque instant face aux marchés émergents. Il faut être rentable et surtout il faut suivre les modes sous peine d'être vite dépassé. Les ventes de briquets ont moins la cote aux États-Unis, les hommes se rasent moins la barbe et ça plombe les budgets et on remplace de plus en plus l'encre d'un stylo par le cliquetis d'un clavier d'ordinateur.
Le géant français n'en est pas encore à casser sa mine loin de là. Il reste encore un peu d'encre dans le stylo avec une trésorerie nette de 147 millions d'euros. On n'est pas encore dans le rouge mais BIC va devoir développer beaucoup plus ses ventes sur internet. Bien sûr c'est la rentabilité qui va encore compter : compresser les coûts, être plus efficace dans le transport des marchandises.
La direction se laisse encore deux ans, horizon 2022 avec comme objectif de multiplier les innovations et quand on imagine un consommateur devant son ordinateur avec une barbe de trois jours et éventuellement une cigarette électronique à la main, on se dit que oui, pour BIC, il va falloir être créatif.
C’est un échec. Le gouvernement annonçait il y a 1 an, une offre de péages à prix réduits. Et bien il y a trop peu d’abonnements. Oui, c’était une mesure "gilet jaunes", une mesure de pouvoir d’achat pour les automobilistes qui utilisent l'autoroute pour leurs trajets domicile-travail. Le gouvernement espérait 1 million d’automobilistes bénéficiaires… À l'heure actuelle ils sont à peine 100.000.
16/20 à "Flying Whales", l’entreprise française qui fera bientôt voler des baleines au-dessus des Inuits du Grand Nord. C’est l’opération Baleine Volante d’une entreprise française. Qui a pour projet la construction d’immenses dirigeables, remplis de nourriture. Effectivement ça pourrait ressembler à d’énormes baleines dans le ciel du grand nord.
L'idée c’est d’acheminer la marchandise par le ciel, plutôt que par la terre, très peu accessible, quasiment sans route dans le grand nord canadien. L’entreprise, c’est ce qu’on apprend dans le Figaro, a déjà décroché 21 millions d’euros de participation du gouvernement québécois et compte parmi ses soutiens, Aéroport de Paris, Bouygues ou encore Air Liquide.
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