L'ultime surenchère du groupe chinois Fosun a eu raison de l'appétit du candidat italien Andrea Bonomi. Le marteau du commissaire-priseur est tombé : le Club Mediterranée passe sous pavillon chinois pour 939 millions d'euros.
Le Chinois Fosun va devenir majoritaire, à la tête d'un conglomérat qui réunit également des actionnaires brésiliens, portugais, mais aussi français.
Le PDG du Club Méditerranée, Henri Giscard d'Estaing, devrait rester en place, puisque cette solution était celle qui avait sa préférence. Il va pouvoir poursuivre sa stratégie de développement du Club Med vers la Chine, en y implantant des villages, et aussi vers le Brésil, en privilégiant le haut de gamme.
Le camp Bonomi, lui, tablait plutôt sur le marché européen et des clubs un peu moins luxueux. Il était soutenu par Serge Trigano, l'ancien PDG et fils du fondateur du club, débarqué par les actionnaires il y a une vingtaine d'années pour cause de déficit.
C'est donc la défaite des historiques du Club Med'. C'est aussi l'issue d'une longue bataille boursière, faite de surenchères et de rebondissements, qui ont eu pour effet de revaloriser l'action du groupe. Mais l'effort financier qu'a du faire Fosun va aussi mettre la pression sur l'entreprise pour rentabiliser les investissements
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