Le fonctionnement des raffineries dirigées par Total est fortement bouleversé. Selon Le Figaro, le ralentissement des usines de raffinage coûterait actuellement 45 millions d'euros par semaine à Total. La somme est colossale et l'impact économique risque d'être très important pour l'entreprise. Dans un communiqué de l'entreprise, le dépôt pétrolier annonce que sur 2.200 stations-service, 353 sont en "rupture totale" et 431 en "rupture partielle", le 26 mai à midi.
Face à cette grève nationale de la CGT et face à un possible blackout, le PDG de Total, Patrick Pouyanné, est intervenu personnellement. Mardi 24 mai, en marge de l'assemblée générale des actionnaires du pétrolier, il livre ses sentiments sur cette grève généralisée. Il envisage de "réviser sérieusement les plans d'investissements dans l'ensemble des sites en France".
Initialement, Total avait prévu d'importants investissements dans le raffinage et dans la restructuration des sites en France. Ils souhaitaient investir près de 2 milliards d'euros pour gagner en rentabilité. Dans ce ralentissement pétrolier, la reprise de l'activité après une interruption ne se fait pas facilement. Il faudra certainement plusieurs semaines pour faire redémarrer au moins une raffinerie.
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