Les pêcheurs du port de chef de Baie à La Rochelle sont inquiets. Les premières prises de coquilles Saint Jacques dans les Pethuis Charentais ne sont pas bonnes. Selon Romuald Coutenceau, patron de la Belle de la Mer et vice-président du comité des pêches, "c'est une grosse déception, vu qu'on y avait pas touché l'an dernier". "On pensait vraiment que cette année ça serait mieux. Le premier jour, on a fait 50% de moins", par rapport à une saison normale, explique-t-il. Lors de sa première sortie il n'a ramassé que 300 kg de Saint Jacques. Pas assez pour amortir les coûts de l'essence et la rémunération de l'équipage. L'an passé la saison avait été interrompue car une toxine avait été détectée sur les Saint-Jacques. Les professionnels estimaient donc que la ressource allait se refaire une santé ce qui n'est apparemment pas le cas.
Et à quoi cette pénurie éventuelle est-elle due ? "On a un problème avec les étoiles de mer, explique Romuald Coutanceau. Elles mangent beaucoup de coquilles Saint-Jacques...". La pêche des Saint-Jacques est très réglementée. La saison qui s'ouvre ne court que jusqu'à la fin du mois. La pêche dure 2 heures, 3 à 4 jour par semaine entre l'île d'Oléron et le l'île de Ré, le Perthuis d'Antioche, et entre l'île de Ré et la Vendée, le Perthuis Breton pour une flottille d'une centaine de bateaux. "Pour préserver la ressource, ça nous fait un plus pour la fin de l'année", explique Romuald Coutenceau pour qui la Saint-Jacques peut représenter jusqu'à 30 % de son chiffre d'affaires annuel.
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