On peut parler de petite résurrection pour STMicroelectronics. Pour le plus grand bénéfice de ses 43.000 salariés, de la région de Grenoble, et d’une façon plus générale de l’industrie européenne. L’histoire de STMicro, c'est un parcours en forme de montagnes russes jalonné de formidables performances technologiques. En 2007, vingt ans seulement après sa création, elle affiche 10 milliards de chiffre d'affaires et caracole au cinquième rang mondial des producteurs de puces.
C’est l'une des vedettes des bourses de New York, de Paris et de Milan. Cette société singulière - elle est franco-italienne - représente alors brillamment l’Europe dans un secteur stratégique dominé par les Américains et les Asiatiques. En 2009, le coup de tabac financier et une association plutôt malheureuse avec le Finlandais Nokia sont sanglants : l’entreprise frôle la fermeture. Ses ingénieurs l’abandonnent pour faire la fortune de la Silicone Valley. Elle est au fond du trou : elle a perdu 30% de son chiffre d'affaires.
Aujourd'hui, la zone de tous les dangers est passée. L’entreprise surfe sur deux technologies d’avenir : l’automobile autonome et connectée et l’Internet des objets. Pour les véhicules, l’entreprise développe un nouveau matériau qui pourrait permettre d’économiser 20% des batteries d’un véhicule électrique. Par ailleurs, des industriels à très fort potentiel ont renoué les contacts.
Elle acquiert aussi de nouveaux clients prestigieux, comme Apple à qui STMicro fournirait, dans le cadre d’un important contrat, des capteurs d’image pour les nouveaux iPhone, mais aussi un autre Américain, Space X, le constructeur de fusées qui veut révolutionner le voyage spatial. Ces clients passent commandes de produits développés dans le centre de recherche de Grenoble.
Peut-on parler de sortie du tunnel ? Sur le plan de la recherche et du développement sans aucun doute. L’attelage franco-italien est dans la en bonne place dans la course à l’innovation. Son portefeuille de 9.500 brevets est très significatif de son savoir-faire.
Mais sur le plan financier, il faut rester encore prudent. La société dégage un très léger bénéfice, mais STMicro n’a toujours pas retrouvé sa puissance d’il y a quinze ans. Or on sait que cette industrie exige de forte marge pour investir en permanence dans la recherche. Il reste encore une marche avant la Terre promise.
La France aura emprunté 187 milliards cette année au taux moyen de 0,37%. C'est un niveau jamais vu dans notre Histoire.
12/20 au joli coup marketing de Renault en faveur de sa future Alpine. On peut en réserver un modèle sur son smartphone. L'Américain Tesla avait déjà utilisé cette astuce pour mettre l'eau à la bouche des passionnés.
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