Le déficit commercial de la France s'est légèrement creusé en octobre, s'établissant à 5,2 milliards d'euros, après 4,8 milliards en septembre, ont annoncé les Douanes mercredi 7 décembre. La compétitivité de quelques secteurs - toujours les mêmes (aéronautique, défense, pharmacie) - n'y peut rien : on achète toujours plus à l’étranger que l’on exporte. Cela a encore été effectivement le cas en octobre, période durant laquelle le trou s’est encore creusé, affichant la pire performance depuis deux ans et demi.
Sur l’année, le déséquilibre de notre balance commerciale devrait finalement dépasser la barre des 50 milliards. C'est bien au-dessus des objectifs du gouvernement. C'est très au-delà des résultats que l’on aurait pu escompter, compte tenu de la baisse des prix du pétrole et de la faiblesse de l'euro.
Pourquoi n’arrive-t-on pas à redresser la barre ? La question mérite d’être posée. Toutes les mesures de compétitivité - le CICE, le Crédit d'impôt recherche, la baisse de 40 milliards des charges - ont eu théoriquement pour but de muscler nos entreprises face à leurs compétiteurs. Ce n'est donc pas uniquement un problème de prix ou de coût de fabrication.
Le "made in France" souffre d’abord de son positionnement. Faute d’innovations et d’investissements, il est désormais trop moyen gamme. Nos réseaux de commercialisation à l’étranger sont trop évanescents. Il faut l’avouer : nos productions ne sont plus en position de force face à celles des concurrents espagnols ou italiens.
L’autre handicap, c’est l’étroitesse de notre tissu industriel exportateur. Nous avons quatre fois moins de PME sérieusement présentes hors des frontières par rapport à l’Allemagne, et trois fois moins que l’Italie. Résultat : 4 milliards d'euros de déficit par mois en moyenne.
Le problème est clairement structurel. Il suffit de constater - et c’est le plus préoccupant - que le déséquilibre que nous avons avec nos voisins partenaires de la zone euro ne se comble pas. On commerce avec la même monnaie. Il n'est donc pas possible de bricoler le taux de change pour alléger ou alourdir artificiellement les factures. Avec nos voisins, on reste dans le rouge de 3 milliards par mois. Cette accumulation de déficits pèse lourdement sur nos équilibres financiers et très directement sur la croissance et l’emploi.
Quand on fait le solde de tous nos échanges de biens matériels, de services et d’investissements, les perspectives ne sont pas fameuses. Ce solde, qui est un indicateur solide d’une économie qui s’enrichit ou qui s’appauvrit, est en permanence négatif.
La prime à l'embauche pour les PME s'arrêtera fin juin, avec six mois d'avance. Ces crédits seront réorientés vers la formation des chômeurs, qui coûte en moyenne 3.000 euros.
05/20 à Dassault Aviation. L'avionneur a été condamné à 1,1 million d'euros d'amende pour discrimination syndicale.
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