La production mondiale de vin n’a jamais été aussi basse depuis 60 ans, relève l’Organisation internationale de la vigne et du vin. Une tendance qui commence à s’imprimer dans le paysage : les récoltes ne sont pas au rendez-vous.
La production mondiale vinifiée n’a pas dépassé 250 millions d’hectolitres en 2017. Un niveau historiquement faible qui est la conséquence directe des aléas climatiques qui ont frappé l’Europe : partout le raisin s’est fait plus rare.
Si l’on scanne le trio de tête des producteurs mondiaux, ils sont tous européens, mais aucun n’échappe à la dégringolade. Le champion des grand volume, l’Italie, enregistre un recul de 17% de ses productions. La France, son dauphin, un repli de 19%. Et l’Espagne, désormais bien campée au troisième rang, connait une baisse encore plus accentuée de 20%.
Pour les productions d’entrée de gamme françaises, c'est une menace sérieuse. Pas encore pour les vins de caractère ou de prestige qui compensent de plus faibles volumes par une augmentation des prix. Néanmoins, derrière l’évolution de ces chiffres bruts, il y a des enjeux économiques importants.
Le premier, c’est l’exacerbation de la compétition entre les grands pays de tradition viticole et les nouveaux venus comme l’Australie, l’Argentine ou les États-Unis. Les consommateurs sont de plus en plus curieux, ils goûtent et s’intéressent aux vins d’ailleurs. L’an dernier, 2 bouteilles sur 5 produites dans le monde ont voyagé hors de leur pays d’origine. Des échanges qui pèsent 30 milliards d'euros par an.
Le second enjeu nous concerne très directement. La France est le premier exportateur mondial de vins et spiritueux en valeur. C’est un des rares secteurs positifs de notre piteux commerce extérieur. Nos appellations nous ont rapporté 12 milliards d'euros et dégagent un excédent qui se place entre l’aéronautique et l’industrie du parfum et des cosmétiques.
La consommation est stable voire légèrement positive avec de bonnes perspectives grâce à des pays qui comme la Chine s’ouvrent à l’art du vin. Il faudra néanmoins être patient : les Chinois sont encore loin des habitants du Vatican, qui boivent 70 litres par tête et par an. Les Portugais et les Français, classés deuxièmes, en consomment 51 litres.
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15/20 à Dassault et Airbus Aviation qui vont enfin mettre leur rancœur au placard, et ils préparent maintenant de concert le futur avion de défense européen et c'est une assez bonne nouvelle pour notre industrie.
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