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La BCE prête à agir contre l'euro fort

Le président de la Banque centrale européenne (BCE) a déclaré que l'institution était prête à agir sur le taux de change de l'euro, très élevé.

Mario Draghi, le président de la BCE, ici à Francfort le 6 mars 2014.
Crédit : AFP PHOTO / DANIEL ROLAND
AFP
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La Banque centrale européenne (BCE) est prête à prendre des mesures pour réagir à l'euro fort et à la faible inflation, a déclaré le président de la BCE, Mario Draghi, ce samedi 12 avril.

La BCE répugne généralement à s'étendre sur le sujet des taux de change. Mais ce samedi, son président a déclaré lors d'une conférence de presse à Washington : "Si nous voulons que la politique monétaire reste aussi accommodante qu'elle l'est aujourd'hui, une poursuite de l'appréciation du taux de change (de l'euro) pourrait nécessiter une action monétaire".

L'euro fort complique les exportations

Mario Draghi a reconnu que le niveau de l'euro, que le nouveau Premier ministre français Manuel Valls juge trop élevé, jouait "un rôle de plus en plus important" dans les prises de décision de la BCE. Le niveau de la monnaie unique, qui a évolué vendredi à son plus haut niveau depuis trois semaines, pèse sur la compétitivité des exportateurs européens et a pour effet de ralentir l'inflation, que la BCE est chargée de maintenir au niveau optimal pour l'économie, soit un peu moins de 2% selon elle.

Répétant que son institution était prête autant à "un nouvel assouplissement monétaire", c'est-à-dire une baisse de taux, qu'à des "mesures non-conventionnelles", le chef de la BCE a indiqué qu'il ne fallait "pas être complaisant" face à la faible inflation en zone euro. Celle-ci était de 0,5% en mars.

Menace de déflation

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Lors de sa conférence de presse en marge des réunions à Washington du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, Mario Draghi a pris le temps de décrire les effets néfastes liés à des prix trop peu dynamiques. En clair, il a indiqué que le danger ne venait pas seulement d'une menace de déflation, phénomène de baisse généralisée des prix et des salaires, mais aussi d'une inflation basse, qu'il a jugé "mauvaise".

Une hausse trop molle des prix "rend le processus d'ajustement plus difficiles dans les pays sous pression", à savoir les pays du sud de l'Europe, et "complique le désendettement à la fois des secteurs public et privé", a-t-il expliqué.

Mario Draghi a multiplié les signaux de bonne volonté, alors que la politique de la BCE a été abondamment commentée ces derniers jours à Washington. Le Comité monétaire et financier international (CMFI), l'instance politique du FMI, a, lui, estimé ce samedi que l'institution de Francfort "devrait envisager des actions supplémentaires si la faible inflation devait se prolonger".

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