Les professionnels de l'industrie nautique, qui étaient à la cape depuis plusieurs années, considèrent que la sortie de crise est très engagée. C'est un signal important pour une industrie qui est historiquement très performante et qui défend avec vigueur sa place de challenger du géant américain. En termes de volumes, la progression des ventes de bateaux de plaisance, à voile comme à moteur, est très significative : +13% en 2016. En valeur (ce qui est quand même l'indicateur décisif), la progression est tout aussi impressionnante : +10%. Cela signifie que nos chantiers vendent plus de bateaux et à un très bon prix. C'est le cocktail parfait pour redresser une situation délicate connue ces dernières années.
Ce climat positif va-t-il se poursuivre ou est-ce le rattrapage des années de crise ? Le nautisme est une industrie très associée à l'état général de la conjoncture. En période grise, la priorité n'est pas d'acheter un hors-bord ou un voilier. Sur ce terrain, il semble que les vents soient désormais porteurs. Le "made in France" est très performant aux États-Unis, le premier marché mondial, mais aussi en Europe. Tout aussi encourageant, nos bateaux tracent un beau sillage en Chine. Le chiffre d'affaires potentiel y est estimé à 7 milliards dans les trois ans à venir. De belles marges de progression en perspective pour nos industriels.
Mais si la conjoncture joue un rôle, ces bonnes performances sont aussi la récompense d'une stratégie offensive. Depuis vingt ans, le taux d’investissement des entreprises du nautisme a été, en moyenne, supérieur à celui de l'industrie manufacturière nationale. Les chantiers se sont regroupés avec en tête de peloton Bénéteau, n°1 mondial de la plaisance. Les outils de production, longtemps artisanaux, sont aujourd'hui, en tout cas pour les meilleurs, de plus en plus proches des standards de l'automobile.
La consolidation de cet écosystème lui a permis de ne pas sombrer durant la crise de 2008, et de s'installer comme le deuxième pole de l’industrie nautique mondiale et comme un champion du grand large (75% de la production française est exportée).
- Les états généraux de l'Alimentation, qui s'achèvent ce vendredi 29 septembre, seront utiles si les acteurs de la filière sont équitablement rémunérés. Et en premier lieu les paysans.
- Donald Trump veut abaisser le taux d'imposition des entreprises à 20% et créer trois taux pour les particuliers (12, 25 et 35%).
03/20 à la maire de Paris Anne Hidalgo et à JC Decaux. Le coût d’un vélo de location coûte à la collectivité 4.000 euros par an dans la capitale. Pour le même service, le contribuable lyonnais ne paye que 965 euros.
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