Le Budget 2018 est un peu comme la boule à facettes des dancing de la Belle Époque : on peut le voir à droite (sur la face la plus visible) et à gauche (là, il faut être plus attentif). Ce qui flashe, c'est la priorité donnée aux entreprises. Un choix stratégique affiché de stimuler l'activité, et dans la foulée la création d'emplois. La baisse de l'impôt sur les sociétés est emblématique de cette option.
La deuxième composante, tout aussi claire, c'est de favoriser la prise de risque et l'innovation via le prélèvement forfaiture unique de 30% sur les placements financiers et la réforme de l'ISF. Deux marqueurs traditionnellement catalogués de droite, qui sont aussi un pari : celui que les entreprises vont investir et recruter, et que les détenteurs de capitaux vont faire fructifier leur argent en France. Globalement 50% des 4 à 5 milliards de manque à gagner pour le Trésor bénéficieront à 10% des ménages imposables. Les 90% restant se partageront l'autre moitié.
D'un autre côté, 2018 ne sera pas le millésime des grands cadeaux. Le gouvernement doit, en effet, réduire les déficits et en même temps tenir la promesse d'une réduction des impôts. Au dernier pointage, il est prévu 7 milliards de baisse des prélèvements obligatoires, notamment à travers la fin étalée dans le temps de la taxe d'habitation.
Il y aura quand même une hausse du pouvoir d'achat des salariés de 1,7%, avec la suppression d’une partie de leurs cotisations sociales, l'augmentation de certaines aides autour des minima sociaux et aux personnes handicapées, et certainement dans la dernière ligne droite des compensations catégorielles pour les populations les plus sensibles.
Pour résumer, le déficit de l'État, qui va encore lourdement se creuser l'an prochain (plus de 82 milliards), interdit toute largesse. La maigre marge de manœuvre du gouvernement sera donc toute entière ou presque consacrée à la stimulation de notre économie. C'est un pari. Il n'est pas sans risque. Mais les autres options ont déjà échoué.
- Dyson, le champion de l'aspirateur, veut lancer sa propre voiture électrique. Ce sera probablement un concurrent européen pour Tesla.
- Une intéressante étude de la banque HSBC sur les expatriés dans le monde montre que la France est en 39e position pour les critères économique, mais en troisième position pour accueillir les expatriés retraités.
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