INFOGRAPHIE - La France, deuxième pays de l'OCDE à la plus forte pression fiscale

"La pression fiscale et les recettes collectées dans les économies avancées atteignent des niveaux historiquement élevés, supérieurs à ceux observés avant la crise financière mondiale", souligne l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) dans une étude publiée ce mercredi.

Pour évaluer la pression fiscale, l'OCDE a calculé le montant total des recettes fiscales de chaque pays et l'a exprimé en pourcentage du PIB. Ainsi, en France, en 2013, ce montant représentait 45% du produit intérieur brut. Un chiffre particulièrement élevé qui fait de l'Hexagone le deuxième pays de l'OCDE à la pression fiscale la plus forte, derrière le Danemark.

En 2013, la pression fiscale moyenne dans les pays de l’OCDE a augmenté de 0,4 point pour s’établir à 34,1 %. La France est donc bien au-dessus. Cette moyenne est tirée vers le bas par le Mexique et le Chili, qui ont de plus faibles recettes fiscales. Ces dernières représentent respectivement 19,6% et 20,2% du PIB des deux pays. Les États-Unis figurent également dans le bas du tableau avec un taux à 25,4%. 

Les plus fortes hausses ont été relevées au Portugal, en Turquie, en République slovaque, au Danemark et en Finlande. À l'inverse, les plus fortes baisses revenaient à la Norvège, au Chili et à la Nouvelle-Zélande.

Les recommandations de l'OCDE

L'OCDE incite les pays à privilégier comme sources de recettes les impôts sur la consommation et le patrimoine. Selon l'organisation, des taxes comme la TVA sont plus favorables à la croissance que les prélèvements sur le travail et les bénéfices des entreprises, qui sont eux générateurs de "plus fortes distorsions dans l'économie".

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