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Impôt prélevé à la source : des zones d'ombre liées aux crédits d'impôt et taux neutre

INVITÉ RTL - Le gouvernement devrait mettre en place certaines mesures pour ne pas perdre d'argent, notamment sur les crédits d'impôt.

La déclaration d'impôts sur le revenu (illustration)

Vincent Parizot & Christelle Rebière

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La réforme de l'impôt prélevé à la source doit être présenté mercredi 28 septembre en Conseil des ministres, certaines zones d'ombre subsistent. À partir du 1er janvier 2018, les contribuables seront prélevés, au titre de leur impôt sur le revenu, directement sur leur salaire ou pension de retraite.

La principale question concerne les crédits d'impôt. Ils ne seraient pas pris en compte par le taux de retenue calculé par le Trésor public et ne pourraient ainsi être répercutés qu'au solde de l'impôt, en septembre 2019, et non dès 2018. "On fait un petit cadeau à l'État, une avance de trésorerie", confirme l'économiste Philippe Crevel, directeur du Cercle de l'épargne.

L'autre mesure problématique serait le taux neutre. Si un salarié ne souhaite pas que son employeur connaisse l'étendue de ses revenus, notamment patrimoniaux, il pourra choisir un taux d'imposition par défaut ou "taux neutre". Or, on apprend que les salariés qui choisiraient le taux neutre devraient payer chaque mois la différence entre ce qui est prélevé et ce qui est dû. "Le gouvernement veut dissuader l'utilisation du taux neutre car l'objectif de cette réforme est d'avoir une rentrée fiscale assez stable chaque mois", analyse Philippe Crevel.

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