Cuisiner le chou-fleur cru dans Maison, Jardin, Cuisine, Brocante
REPLAY - Cuisiner du chou-fleur cru, chiner des cloches, se débarrasser de son Helianthus et du changement dans la déco sont au programme de "Maison, Jardin, Cuisine, Brocante" du samedi 12 septembre.
Brocante : chiner des cloches
L’art campanaire est l’art des cloches qui remonte très loin dans notre histoire : elles seraient nées en Chine il y a plus de 4000 ans. C’est ce qui fait qu’on en trouve de toutes sortes dans les brocantes. Qu’est ce qu’on peut chiner ? Des clochettes de tables, pour lesquelles on a rivalisé de créativité, mais aussi beaucoup de sonnailles pour le bétail, plus traditionnelles, et parfois des cloche d’appel (par exemple celle des pompiers ou celle des écoles). Elles sont en fer, en bronze, en laiton et parfois même en métal argenté ou en faïence.
Est ce qu’il y a des artistes qui se sont spécialisés dans l’art des cloches ? Ce sont avant tout les fondeurs que l’on peut identifier qui donnent leur valeur à certaines cloches comme Obertino ou Paccard par exemple. Les prix dépendent peu de l'ancienneté. Plutôt de la taille. Et évidemment, une cloche sera plus chère si elle est ouvragée. Une clochette de table de la fin du XIXe, en bronze c’est environ 30 euros. Pour une grosse sonnaille de vache avec son collier de cuir et une signature connue, là ça peut atteindre 300 euros alors qu’une simple cloche de vache cela ira de 15 à 50 euros.
Cuisine : le chou-fleur à cru
Le chou-fleur peut être cuisiné à cru. Que surveiller, au moment de l’achat ? D’abord une couleur bien blanche, sans tâche. En fait, il suffit de regarder les feuilles du chou fleur, si elles sont bien vertes, bien accrochées à la tête du chou. Pour la recette, prenez deux petits choux-fleurs pour quatre, prenez par exemple des bio ou des choux-fleurs de maraîchers, qui sont souvent moins balaises en termes de calibre.
Vous récupérez les inflorescences, vous détachez les bouquets, donc, vous les rincez, vous les séchez soigneusement et vous les mettez dans le bol du robot, et par à coups, comme ça, vous allez les mixer pour les réduire en une espèce de semoule. Cette semoule, qui est un peu grossière, qui a de la mâche, vous l’arrosez de jus de citron jaune, vous salez un peu et vous la mettez au frais. Le sel et le citron vont pendant une heure ou deux commencer à cuire le chou fleur, et à à peine l’attendrir. Il faut préparer un petit oignon rouge, le couper en tout petits dés, quelques brins d’aneth, une petite dizaine, vous récupérez les pluches et vous les ciselez rapidement. Vous avez dans le frigo de petits câpres, vous en prenez deux cuillères à soupe, vous mettez tout ça dans le saladier avec le chou fleur, vous mélangez, vous assaisonnez avec de l’huile d’olive, de la fleur de sel, un peu de piment d’Espelette, comme toujours, et ça, vous allez le servir froid, en guise d’entrée.
Jardin : méfions-nous du grand méchant Helianthus
Méfions-nous du grand méchant Helianthus qui fleurit maintenant. C’est une peste, une grande plante vivace, comme une marguerite géante. Jaune éclatant, tout le mois de septembre. Elle a des fleurs qui rayonnent comme le soleil. Si belle mais dangereuse. En quoi ? Elle fait plein de pousses souterraines qui s’écartent plus loin toujours plus loin. Et cela fait des pousses partout, dans l’allée, la pelouse. Comme il y a trop de pousses, elles se gênent les unes les autres. Elles deviennent moches.
Si on les arrache, il reste toujours un bout de racine dans la terre qui repousse l’année d’après. En hiver, on essaye d’en arracher le maximum. Au printemps, dès que la moindre repousse pointe son nez, on arrache encore. En sachant que d’autres viendront, puisque des petits bouts de racines restent dans la terre.
À quatre pattes, on arrache. Il faudra de la patience et ne jamais céder. Arracher toutes les pousses, sans les laisser reprendre des forces.
Vous pouvez contacter le chroniqueur Thierry Denis via son blog.
Maison : en 20 ans du changement dans la déco
Le salon Maison et Objets fête ses 20 ans. L’occasion de se demander : Qu’est ce qui a changé dans la déco depuis 20 ans ? Vincent Gregoire, le célèbre tendanceur de l’agence Nelly Rodi pense que le vrai changement c’est que la déco s’est décomplexée. Il y a 20 ans, faire appel à un architecte, c’était intimidant. Aujourd’hui, on a des idées, des sources d’inspiration, on se mêle de tout.
Quels ont été les grands changements ? L’arrivée du digital : qui nous permet de vendre plus facilement nos meubles pour en acheter d’autres, qui nous permet aussi de nous projeter. On a des outils comme les pros et ils ne sont pas compliqués à utiliser. Le digital a permis aussi de personnaliser nos maisons. On met les photos de nos bambins sur nos coussins. Il suffit d’envoyer un fichier.
Quel est le meuble qui a le plus évolué ? On a de moins en moins de meuble. On opte pour ce qui est dématérialisé comme les bonnes lumières, le bon froid, la bonne chaleur, les bonnes images. On privilégie l’espace et le confort. Et la tendance du moment, c’est laquelle ? Vincent Grégoire pense que nous sommes dans une tendance gloubiboulga. On prend un peu de tout, on touille et ça marche ou pas. L’important c’est de se sentir bien chez soi. Et si vous avez besoin d’un conseil, pensez à RTL, envoyez un mail à Laetitia (laetitia.nallet@ext-radio.fr).
