La contrefaçon connait depuis quelques années un emballement spectaculaire. Un phénomène qui semble très difficile à contrôler. Elle prospère sur les piliers du nouveau monde économique : une mondialisation non maîtrisée, non régulée et un système de commercialisation organisé sur un Internet sans entrave ni juge de paix.
Le résultat des courses est à la mesure de ces dysfonctionnements : le commerce des produits contrefaits frise les 500 milliards dans le monde, selon l’OCDE. En hausse de 32%, avec une accélération très nette au sein de l’Union européenne, où les imitations et les faux représentent près de 7% du total de ses importations pour une valeur de 120 milliards d'euros.
Une évaluation qui ne couvre en réalité pas tout le spectre des trafics car elle ignore les contrefaçons produites au sein même de l’UE ainsi que l’essentiel des ventes de faux qui transitent par les sites internet.
C’est très simple, aucun autre pays à l’exception du "made in America" n’est autant copié, imité : presque 2 contrefaçons sur 10 saisies dans le monde sont des produits qui usurpe une marque ou un brevet français. Cela tient évidemment à la prédominance de notre industrie du luxe et de l’art de vivre, à celle de l’habillement, de la joaillerie ou des accessoires de mode mais aussi à la bonne réputation de nos médicaments, de notre petit électroménager ou de nos produits alimentaires. Toutes ces contrefaçons chez nous comme chez nos voisins circulent en petits colis dans les soutes des grandes sociétés de messageries express.
Le rempart le plus efficace reste et de loin l’information des consommateurs. Avec le retour au bon sens et au sens civique. Car ses produits détruisent de l’emploi sur le vieux continent et particulièrement en France qui est un pays fortement importateur. Ils sont aussi potentiellement dangereux. Si les faux médicaments, les pièces détachées automobiles défectueuses, les cosmétiques ou les aliments non conformes aux normes sanitaires comme les jouets à risque pour les enfants ont parfois un prix attractif, ils ont surtout un coût : celui de l’insécurité.
L’autre levier, c’est la technologie : les scans, les codes-barres, les puces intégrées facilitent la tâche des douaniers. Mais là, c’est l’éternel duel entre le glaive et la bouclier… Une lutte sans fin.
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