Le chèque énergie, mis en place le 1er mai dernier, est en phase expérimentale en Ardèche, dans l'Aveyron, les Côtes d'Armor et le Pas-de-Calais. Il remplace les tarifs sociaux dont seuls bénéficiaient les ménages qui se chauffent avec les énergies dites de réseau (électricité, gaz). Dorénavant, ce dispositif est un titre de paiement qui va permettre aux ménages modestes de payer une partie de leurs dépenses de fourniture d'énergie (électricité, gaz, fioul, bois, charbon) et une partie des charges locatives auprès d'un bailleur social.
"Le montant du chèque varie en fonction du revenu fiscal de référence et du nombre de personnes qui composent le foyer", explique Dominique Marmier, de Familles Rurales. Sa valeur moyenne est d'environ 150 euros par an. Une personne seule ayant un revenu fiscal de référence de 6.000 euros recevra un chèque de 96 euros par an. Un couple sans enfant avec un revenu fiscal de 8.000 euros percevra 190 euros. Un couple avec deux enfant avec un revenu fiscal de 10.000 euros touchera 227 euros.
Si Familles Rurales a toujours défendu le principe du chèque énergie, l'association regrette la faiblesse de son montant. Pour elle, ce dispositif est "une nécessité" mais "pas une finalité en soi". Elle appelle à une "politique ambitieuse et efficace de lutte contre la précarité énergétique qui reposerait sur un dispositif permettant d'aider les ménages à mieux isoler leurs logements et de moderniser les équipements de chauffage".
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