La sortie des Britanniques de l'Union européenne prédite par les médias entraîne un vertigineux plongeon dans l'inconnu pour leur économie. Dans l'immédiat, c'est une mini-tempête financière qui pourrait souffler non seulement sur la City de Londres, mais aussi sur les autres places boursières mondiales. Pour les entreprises, les conséquences du Brexit se feront sentir progressivement. Ce qui est paradoxal et surréaliste, c'est que Londres devait prendre la présidence de l'UE en 2017. Qui sera donc désigné pour remplacer la capitale anglaise ?
L'ensemble des sociétés installées au Royaume-Uni ne sont pas affectées aujourd'hui, mais elles le seront petit à petit. Prenons l'exemple d'Airbus, entreprise européenne s'il en est. Si elle est coupée du Royaume-Uni, elle n'aura plus d'ailes au sens propre du terme. Car les ailes des avions sont fabriquées au Pays-de-Galles. Il va donc tout falloir remettre à plat - dans l'éventualité où il y aurait de nouvelles taxes, des barrières douanières, des formalités administratives différentes de celles d'aujourd'hui - pour que les ailes soient rapatriées à Toulouse pour être montées. Il y a un champ énorme de dossiers qui vont s'ouvrir.
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