"Je n'ai jamais été emballé par cette opération commerciale qu'on cherche à nous imposer en France : voir des gens hystériques se battre dans les supermarchés du Middle West pour récupérer le dernier téléviseur en promo, je trouve cela pathétique", juge Thomas Laurenceau à propos des soldes du "Black Friday". "Mais, cette année en France, organiser une opération commerciale appelée 'Vendredi noir' le jour même où la Nation rendait hommage aux victimes des attentats, c'était carrément indécent", s'indigne le journaliste de 60 millions de consommateurs. Certains commerçants ont affirmé que ne rien changer était un "acte de résistance". "Je suis désolé, mais le seul 'Vendredi noir' que j'avais en tête était le 13 novembre", rétorque Thomas Laurenceau.
Côté chiffes, cette opération a bien été suivie, "surtout sur Internet où les ventes ont été en forte hausse" par rapport à l'an passé. "On parle déjà de 25% supplémentaires pour Priceminister ou de 40% pour Amazon", affirme le journaliste pour qui ce n'est qu'un début. Ce 30 novembre, c'est le "Cyber Monday".
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