Auto : comment Stellantis est devenu le principal constructeur d'hybride en Europe
Stellantis a rattrapé son retard sur Toyota grâce à une technique d'hybridation légère synonyme de surcoût modéré.
C'est la traduction d'une montée en puissance tout à fait fulgurante. Stellantis devient le premier constructeur européen hybride, ces motorisations à la fois thermiques et électriques dont Toyota était le leader incontesté depuis des années. Le Français rattrape son retard sur le Japonais avec un système un peu différent, que l'on appelle l'hybridation légère.
Pour faire simple, le moteur thermique est aidé par une batterie de faible puissance électrique lors des accélérations, des manœuvres ou en dessous de 30 km/heure. Une aide qui permet d'économiser en moyenne 10% de CO2 et 1 litre de carburant au 100 km.
Le tout pour un surcoût modéré, comptez entre 800 et 1.000 euros de plus que pour un modèle essence. En tout cas, la recette cartonne : +55% en un an pour ces ventes, en particulier pour ces petits modèles comme la Fiat Panda, la Peugeot 208, 2008 ou 3008.
Avec aussi un impact sur la production, l'usine de Metz qui fournit les boîtes de vitesse pour ses modèles tourne à plein régime sept jours par semaine avec trois équipes qui se relaient. Il y a deux ans, cela représentait à peine 12% des ventes du constructeur contre 24 aujourd'hui. Le succès est tel que l'iconique Fiat 500 qui a du mal à se vendre en tout électrique va passer dans sa nouvelle version à l'hybridation légère. Lancement prévu en novembre prochain.
