C'est souvent la grande question dans les familles : comment bien orienter les enfants vers une filière porteuse ? Le magazine Capital livre un dossier sur la question de l'ascension sociale dans son numéro de décembre, en partenariat avec RTL. Un dossier qui dégage quelques clés qui démontrent que c'est possible. Quand on regarde l’ensemble de la photo, elle est assez sombre. Notre modèle éducatif, qui est élitiste et assez inégalitaire, continue de figer les trajectoires professionnelles.
Il existe des chemins de traverse qui donnent accès à de belles carrières sans pour autant passer par des études ultra-sélectives et parfois très coûteuses. Pour les emprunter, il faut s’assurer que les métiers visés remplissent trois critères. Ils doivent être accessibles via des formations spécifiques mais courtes (deux à trois ans). Ces formations doivent afficher un taux d’emploi de leurs diplômés supérieurs à 70%. Enfin, il doivent offrir de réelles perspectives de progression professionnelles, notamment via la formation continue.
Parmi les filières identifiées par notre dossier figure d'abord la distribution. Elle demande de plus en plus de cadres qualifiés. Elle a l'avantage de miser en priorité sur la personnalité plutôt que sur le parchemin scolaire. Elle favorise aussi la promotion interne. Une licence de manager de la distribution, c’est 94% de taux d’emploi.
Si l’échelle sociale vous est refusée faute du bon diplôme ou du bon profil en France, passez par la case étranger
Christian Menanteau
Citons ensuite l’hôtellerie-restauration : une licence pro en restauration collective c’est 100% de taux d’emploi. Le BTP et l’industrie, que l’on oublie trop souvent, continue d’offrir de belles opportunités : 93% des licences pro métiers du bâtiment ont un CDI en dix-huit mois. Même taux d’emploi pour un DUT de génie industriel et de maintenance. Il y a bien sûr l'environnement : un technicien doté d’un BTS de gestion et maîtrise de l’eau a 88 chances sur 100 de trouver un job dans l’un de nos géants mondiaux du secteur.
Dernier gros secteur en croissance et en demande de jeunes talents : le numérique. Un développeur sans le bac, mais passé par un des nouveaux centres de formation (comme l'École 42) qui sont gratuits, a pour perspectives un taux d’emploi de 80 à 95% et un salaire annuel de départ de 28 à 30.000 euros.
Terrible à dire mais il ne faut pas se voiler la face : si l’échelle sociale vous est refusée faute du bon diplôme ou du bon profil quand ce n’est pas la bonne adresse, on peut toujours passer par la case étranger. On constate que nos artisans, nos compagnons, nos jeunes diplômés qui sont bloqués en France y font souvent des merveilles. Ils échappent le plus souvent aux discriminations : 26.000 jeunes et moins jeunes ont ainsi mis le cap sur les pays du Golfe, où ils font carrière et accumulent l’expérience que l’on exige de façon souvent abusive chez nous.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte