Imaginons que vous ayez des lits superposés : installez des rideaux pour chacun. Pour le lit du haut, la tringle sera fixée au plafond et pour le couchage du dessous, la tringle sera fixée au lit supérieur. Faîtes les rideaux vous-même, avec un tissu sympa : le même motif mais chacun choisi sa couleur. Puis vous équipez chaque lit d’une tablette pour poser un verre, une veilleuse ou un livre et enfin chacun sa lumière.
Une autre idée avec une séparation en bois que j’ai repéré sur Pinterest. La pièce est coupée en deux par une cloison réalisée en triplis. Il faut déjà être un bon bricoleur que ça tienne en toute sécurité. Dans cette séparation en bois, un énorme cercle est découpé et il sert de porte. Cela ne ferme pas, en revanche, chaque partie de la pièce a tout de suite un esprit cabane.
C’est un jeune cuisinier de Montréal, d’origine sino-vietnamienne, qui a inspiré cette idée de marinade pour un beau morceau de poitrine de cochon à faire griller à la braise ou au four. Un morceau épais dans les 500g, qui va cuire une bonne heure et quart, en le retournant régulièrement et en le badigeonnant au pinceau de sa marinade. Et si vous voulez allez plus vite, choisissez de beaux travers de cochon que vous allez couper pour accélérer la cuisson.
Voici la liste des courses, elle est plutôt simple : 1 c à s. rase de cinq-épices (le mélange Sechuan, cannelle, fenouil, girofle et anis-étoilé), 3 c à s. de sirop d’érable, 4 de vinaigre de Xérès et 4 de vinaigre de cidre, qu’on va mélanger. Et puis de la purée de piment, bien forte, comme la sauce Sriracha asiatique, celle avec le coq sur la bouteille, dans tous les cas quelque chose qui contienne un peu d’ail parce c’est ça aussi qui va donner le goût. Tout ça badigeonné sur la viande, au frigo pour une heure. N’oubliez pas, enfin, de laisser reposer la poitrine ou les travers une bonne dizaine de minutes en fin de cuisson, emballés dans du papier aluminium.
Très en vogue entre les XVI et XVIIIe siècle, les cabinets de curiosité étaient un peu les ancêtres des muséums d’histoire naturelle. Ils avaient disparus durant le XIXe siècle, au profit des institutions officielles, mais ils font un retour fracassant chez nous, dans la déco, avec des objets surprenants et très décoratifs.
Pour être digne de ce nom, un cabinet de curiosité doit être constitué d’objets rares et étonnants. C’est la définition admise. Donc c’est large ! On oublie le classement scientifique et on se fait plaisir : une belle dent de poisson scie, des coquillages, des animaux naturalisé, des insectes séchés, un crâne de ragondin trouvé au bord d’un étang, mais aussi des planches d’herbier, des fossiles, une gravure représentant des têtes de rapaces et des trucs plus étranges encore, comme ces yeux de verre que j’avais dénichés dans une brocante du Perche.
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