Assis devant sa machine à coudre, Alexandre La Loggia répare les chaussures usées, déchirées ou décousues. Il restaure aussi tout article en cuir, comme des sacs et des ceintures.
Il a repris la cordonnerie de son père en 1987. Il fait preuve d'une belle dextérité pour manier ses outils (la tenaille et les ciseaux), et utilise des matières nobles, comme des crèmes à la cire d'abeille ou de l'huile de vison.
C'est encore un des métiers où l'on peut encore s'installer à moindre frais
Alexandre, cordonnier
"On essaie toujours de mettre des matières qui tiennent le plus longtemps possible, mais l'usure dépend de la démarche du client", explique Alexandre La Loggia. Si vous traînez des pieds ou si vous transpirez dans vos chaussures, celles-ci s'useront plus vite.
"C'est encore un des métiers où l'on peut encore s'installer à moindre frais", explique le cordonnier. "J'en vis bien, je suis heureux, je suis content de venir travailler le matin", ajoute-t-il.
Contrairement à d'autres cordonniers, Alexandre ne fabrique pas de clés. "Certains ont pris ce virage pour gonfler leur chiffre d'affaires. Moi je considère que ce n'est pas notre métier"
Pour devenir cordonnier, il existe deux CAP : soit le CAP cordonnerie multi-services, soit le CAP cordonnier-bottier. Il y a aussi un baccalauréat professionnel, métiers du cuir, option chaussures.
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