Le DRH, Xavier Broseta qui a été littéralement lynché s'exprime lors d'une conférence de presse. En marge du comité central d'entreprise, les syndicats avaient organisé une manifestation à Roissy. Quand on leur a confirmé que près de 3.000 postes étaient menacés, les salariés ont vu rouge, et certains ont perdu toute retenue
Xavier Broseta s'est dit "extrêmement choqué et déçu". Il a nuancé cependant : "Je ne voudrais pas que l'opprobre soit jeté sur l'ensemble des salariés ou des organisations syndicales d'Air France. Ce n'est pas le vrai visage d'Air France que nous avons vu ce matin." Xavier Broseta a d'ailleurs reçu des témoignages de sympathie par centaines de la part de responsables syndicaux et de collègues salariés de la compagnie.
Et de conclure : "Je sais qu'il sera possible de continuer le dialogue social avec responsabilité comme nous l'avons toujours fait à un moment particulièrement important de l'histoire de notre compagnie. La violence et l'intimidation n'entameront en rien cette détermination. Nous devons jouer collectif et pour ma part j'y suis prêt.
Depuis le Japon, Manuel Valls s'est dit scandalisé par ces violences inacceptables. Le Syndicat National des Pilotes de Ligne (SNPL), qui représente les pilotes, a condamné les débordements mais aussi la répression violente de la manifestation. La direction de la compagnie, de son côté, a l'intention de porter plainte mais se dit toujours disponible pour reprendre les négociations.
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