Le pilote d'un vol Paris-La Réunion a signalé mardi matin "un point blanc à la surface de la mer dans le nord de La Réunion, à 35 milles nautiques". A la suite de ce signalement, un avion militaire a survolé la zone située à 70 km au large de la Réunion pendant une heure. Le but est de trouver d'autres débris du vol MH370 de Malaysia Airlines.
Le préfet de La Réunion a alors demandé aux Forces armées de la zone sud de l'océan Indien (FAZSOI) d'effectuer un survol de la zone à l'aide d'un avion de type CASA à compter de 15h30 (13h30 à Paris) pour "effectuer une levée de doute". "Pendant une heure, l'avion a survolé à basse altitude la zone de recherche établie à partir du point d'observation initial et prenant en compte le calcul de dérive. Les conditions de recherche étaient très favorables mais aucun élément n'a été vu lors de ce vol", a indiqué le préfet dans un communiqué. Un navire de commerce s'est également rendu sur place mais n'a rien repéré.
La préfecture a aussi précisé qu'aucun appel de détresse n'a été lancé dans le secteur au cours des dernières 24 heures, excluant la possibilité d'un autre incident. En faisant son signalement, l'équipage d'Air France a respecté le "Notam" (Notice to airmen - avis aux aviateurs) diffusé en direction de tous les vols sur La Réunion - après la découverte du débris du MH370 -, afin de signaler tout objet flottant en mer.
Le 29 juillet dernier un débris d'aile avait été découvert sur le rivage est de la Réunion dans l'océan indien. Il a été identifié par le parquet de Paris comme appartenant "avec certitude" au vol MH370 de la Malaysia Airlines. Le vol 370 MH de Malaysia reliant Kuala Lumpur et Pékin en Boeing 777 a disparu en mer le 8 mars 2014 avec 239 personnes à bord.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.