Vol EgyptAir Paris-Le Caire : "On aimerait que François Hollande nous reçoive", dit le frère d'une victime du crash
INVITÉ RTL - Florent, qui a perdu son frère dans l'accident d'un Airbus A320 à la mi-mai, attend un "engagement personnel du président de la République".

L'Airbus A320 d'EgyptAir, dont des débris de la carlingue ont été localisés mercredi 15 juin sur plusieurs sites, s'est abîmé en mer Méditerranée le 19 mai avec 66 personnes à son bord. L'une des deux boîtes noires de l'appareil a été repêchée le lendemain. Son examen pourrait aider à établir les causes du drame toujours inexpliqué. Qu'attendent aujourd'hui les familles des victimes ? Florent, qui a perdu son frère Clément dans le crash, s'est exprimé en exclusivité vendredi 17 juin sur RTL. "On attend que les corps des victimes soient retrouvés et qu'ils soient ramenées en France. Pour cela, il faut que tout soit fait pour que le bateau, qui est en ce moment sur place pour repêcher les boîtes noires, reste et continue à chercher l’épave", dit-il.
Pour faire entendre leurs voix, les proches des victimes ont créé en début de semaine "l'association des familles des victimes du vol EgyptAir MS804". Florent regrette de ne pas être épaulé par le gouvernement français. "Malheureusement, on n’a pas été reçus par François Hollande. Ce qu’on aimerait, c’est qu’il s’engage personnellement à ce que les recherches continuent, qu’il nous rassure sur le fait que le contrat du bateau va durer plus de 28 jours et qu’il va pouvoir retrouver aussi l’épave et les corps", explique-t-il.
On aimerait que le chef de l'État s’engage personnellement à ce que les recherches continuent
Florent, frère d'une victime du crash d'EgyptAir
"On souhaite rencontrer François Hollande, parce qu'aujourd’hui on est dans l’attente continue d’avoir de l’information qui n’arrive que par la presse et par le gouvernement, en tout cas en partie", plaide Florent. "On aimerait aussi que le procureur de la République, François Molins, saisisse un juge pour ouvrir une information judiciaire, car ça va permettre aux familles de se constituer parties civiles donc d’avoir accès au dossier", poursuit-il.
"On aimerait vraiment que, comme l'État nous l’a promis, que les familles des victimes soient au courant avant que la presse et qu’on ait un fil rouge conducteur et qu’on ne soit pas dans l’attente continue d’avoir des informations", insiste Florent. "On essaye de reprendre une vie normale, de retourner au travail. Pour nous aider, ça serait vraiment bien d’être reçus et que l’on ait un engagement personnel du président de la République française", confie-t-il encore.
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