Voitures diesel : quelles sont les villes qui ont acté une interdiction ?

Le diesel pollue, il émet des particules fines dangereuses à la santé. Pourtant, les Français continuent de plébisciter ce carburant pour leur achat de voitures neuves. Pour faire face, de plus en plus de villes interdisent ces véhicules. Le Conseil de municipal de Strasbourg a voté l'interdiction des véhicules diesel d'ici 2025 ce lundi 23 septembre. 

L'autre grande ville à avoir décidé une telle mesure est Paris. Dans la capitale, le "Plan climat" prévoit la fin du diesel en 2024, et des véhicules à essence en 2030. L'introduction se fait progressivement, avec une disparition des véhicules classés "Crit'air 3" en 2022. La Région Île-de-France souhaite, elle, une fin en 2030. 

Grenoble a aussi manifesté sa volonté de mettre fin au diesel d'ici fin 2030. En attendant, la ville souhaite interdire progressivement l'accès aux utilitaires légers et poids lourds roulant au diesel d'ici 2025. 

Dans les autres villes, des premières annonces ont été faites, même si la sortie définitive n'est pas encore à l'ordre du jour. Une douzaine de métropoles se sont engagées à renforcer les "zones à faibles émissions". Il s'agit d'empêcher de rouler les véhicules les plus polluants. Il s'agit de Marseille, Clermont-Ferrand, Fort-de-France, Lyon, Montpellier, Nice, Reims, Saint-Etienne, Strasbourg, Toulon, Toulouse et Rouen.