Aux côtés des parents de Vincent Lambert, il se battait pour que le Conseil d'État ne décide pas l'arrêt des soins donnés à son demi-frère. C'est avec "un grand soulagement" que David Philippon a accueilli la décision de la Cour européenne des droits de l'homme de réclamer le maintien en vie de Vincent Lambert, mardi 24 juin. "On n'osait pas y croire mais on espérait beaucoup. Ma première pensée est forcément pour Vincent", confie-t-il au micro de RTL.
Saisie en urgence par les parents de Vincent Lambert mardi, la juridiction continentale a pris ce soir des mesures provisoires qui suspendent la décision du Conseil d'État, qui préconisait quelques heures plus tôt l'arrêt des soins pour le patient tétraplégique en état végétatif depuis six ans.
"Le document que nous avons reçu par fax stipule que la Cour européenne demande au gouvernement français de ne pas faire exécuter la décision du Conseil d'État, de ne pas faire cesser les soins, de ne pas transférer Vincent dans un autre établissement et surtout, hors de France", indique David Philippon, qui, comme les parents de Vincent Lambert, redoute que d'autres membres de sa famille fassent déplacer le patient en Belgique, où l'euthanasie est légale.
La Cour européenne des droits de l'homme doit désormais juger la requête des parents de Vincent Lambert sur le fond. "A priori, elle sera examinée dans les six mois. Ça peut prendre du temps mais elle passe en priorité", assure David Philippon, qui souhaite maintenant que "cette période nous permette à tous, aux frères et sœurs, à Rachel, de retrouver une certaine sérénité et surtout de penser à Vincent et sa fille".
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