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Une voyageuse verbalisée dans un train à cause de son chat

Lors d'un trajet en train entre Paris et Vannes, une voyageuse a été verbalisée à cause de son chat. Une décision qu'elle ne comprend pas et qu'elle estime comme une injustice.

Un train OUIGO "nouvelle génération", le 24 avril 2025, en Gare de Lyon (Paris)

Crédit : Stéphane DE SAKUTIN / AFP

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Un chat qui leur a coûté cher. Lors d'un voyage en train entre Paris et Vannes, jeudi 21 août, Camille et Pierre ont reçu une amende de 110 euros par la SNCF. La raison ? Leur chat n'arrêtait pas de miauler.

Le jeune couple est encore sous le choc de la contravention. "Il a un petit peu miaulé au début du trajet et suite à la plainte d'un voyageur, un contrôleur nous a mis une amende", a raconté Camille au micro de BFMTV. Pourtant, tout est en règle, Camille possède son billet, ainsi que celui de son chat, d'une valeur de sept euros. Et le félin a voyagé dans une caisse conçue pour le transport de chat, il en avait même l'habitude selon sa maîtresse.

Sur la contravention, le contrôleur a justifié sa décision par un chat "qui n'arrête pas de miauler" et une "plainte de plusieurs voyageurs". "Le chat était bruyant, nous engageons la demande de relevé d'informations pour trouble à l'ordre public", a expliqué l'agent.

La SNCF va la contacter pour "lever tout potentiel malentendu"

Depuis, Camille tente de comprendre ce qu'elle considère comme une injustice. "On ne m'a pas donné la possibilité de la régler à ce moment-là", a-t-elle expliqué. "C'est quand même dommage que la SNCF puisse verbaliser des personnes qui voyagent simplement avec leur animal, qui sont en règle et qui ont pris toutes les précautions nécessaires", a-t-elle ajouté.

En réponse, la SNCF assure que l'amende ne concernait pas les miaulements du chat mais les plaintes et tensions avec d'autres voyageurs. "Nos chefs de bord lui ont proposé d’être replacée dans la voiture d’à côté où il y avait de nombreuses places vides, une solution de savoir-vivre qu’elle a malheureusement refusée", a expliqué la SNCF, précisant qu'elle va contacter Camille afin de "lever tout potentiel malentendu". De son côté, Camille a contesté l'amende auprès de l'entreprise ferroviaire.

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