Une maison paroissiale met brutalement fin à des cours de pole dance
L'activité serait devenue incompatible avec l'esprit censé régner dans cette ancienne salle de catéchisme.
La maison paroissiale d'Orthez (Pyrénées-Atlantiques) vient brutalement de mettre fin à des cours de pole dance, une nouvelle activité qui connaissait pourtant un franc succès. Elle serait devenue incompatible avec l'esprit censé régner dans cette ancienne salle de catéchisme.
Deux simples barres en inox installées sur une estrade, où viennent s'accrocher huit danseuses de 13 à 40 ans en justaucorps. Voilà donc le décor qui aurait transformé la petite salle paroissiale d'Orthez en succursale de Belzébuth.
Fin septembre, après un mois d'activité, les responsables des lieux, alertés par un article du journal Sud Ouest qui renvoie le pole dance à une discipline de club de strip-tease, interdisent brutalement les cours. Musique démoniaques, tenues échancrées et figures lascives. La prof de pole dance, Marlène Cabezas, en lâcherait presque la barre. "Je passe des musiques actuelles que tout le monde aime, mais pas de musiques endiablées. Je ne sais même pas ce que ça veut dire. Il n'y a rien de sexy."
La professeure veut poursuivre la maison paroissiale pour préjudice moral et matériel. Elle passe pour une créature diabolique et a perdu un investissement de 1.000 euros. Un satané coup de barre.
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