Les médecins du CHU de Toulouse ont réalisé une première mondiale avec la greffe d'un rein par voie vaginale entièrement réalisée avec un robot. Béatrice Pérez, la patiente opérée de 43 ans qui a reçu l'organe de sa petite sœur, est sortie de l'hôpital seulement quatre jours après la transplantation sans qu'aucune cicatrice visible n'en résulte.
"Une nouvelle technologie, cela peut faire un peu peur, mais j'ai vraiment été très bien préparée, très bien rassurée, explique-t-elle ainsi au micro de RTL. Vous n'avez pas de cicatrice extérieure et pas d'écartement pendant la greffe. En fin de compte, c'est ça qui fait très mal puisque ma première greffe s'est faite par voie traditionnelle, donc on vous ouvre, on écarte, ils placent le rein, font les branchements, c'est très douloureux".
De nouveau sur pied quatre jours après une opération de cette ampleur, Béatrice Pérez est heureuse de ne ressentir aucune douleur, mais doit tout de même observer une période importante de repos nécessaire à sa rémission. " Je me suis réveillée de l'opération, je n'avais mal nulle part (...) Là où c'est peut-être un peu traître, c'est qu'on est tellement bien qu'on n'a pas l'impression d'avoir été opéré et qu'on peut tout faire. Mais non. Quand on rentre, on doit beaucoup se reposer. Je souhaite à tous les futurs greffés (...) qu'on leur propose cette opération", conclut-elle ainsi.
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