Un retraité reprend le travail pour sauver sa firme

Pour rien au monde il ne laisserait son entreprise couler. Gildas Calvar a décidé de reprendre en main l'ancienne firme dont il a été le chef d'entreprise pendant des années, avant de prendre sa retraite en 2006. Le bilan a été déposé fin 2017, mais hors de question que sa crêperie industrielle, dont il est le fondateur, située dans le Finistère, la "Trémévénoise", soit condamnée à la faillite. 

Cette TPE est constituée de 10 employés, pour lesquels cet homme de 64 ans "a beaucoup d'estime", a-t-il témoigné pour Yann Bouchery, sur RTL. Placée en redressement judiciaire, les salariés ont fini par contacter eux-même Gildas Calvar, avec qui ils ont continué d'être en contact, afin de reprendre la situation. Bien des bénévoles ont mis la main à la patte pendant plus d'un mois pour nettoyer de fond en comble l'entreprise.

"Je ne suis pas pressé, ça peut prendre 6 mois, comme 6 ans, c'est pas un soucis," a-t-il déclaré. Et ça tombe bien, car il y a du pain sur la planche pour que l'entreprise retrouve l'équilibre financier. 

À lire aussi

crise politique

"On a touché le fond" : après la démission de Sébastien Lecornu, les artisans s’attendent au pire