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Un homme fait 500 km entre deux wagons : la SNCF peut-elle détecter la présence de passagers accrochés au train ?
Les TGV de la SNCF ne disposent pas de détecteurs afin de repérer les voyageurs accrochés à l'extérieur du train.
Un train SNCF (illustration)
Crédit : LOIC VENANCE / AFP
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Un Polonais est resté accroché entre deux wagons d'un TGV pendant 500 kilomètres, entre Paris et Valence. Il a finalement été retrouvé par des contrôleurs, ce jeudi 8 mai. Il est toujours hospitalisé, mais ses jours ne sont pas en danger.
L'homme est monté en gare de Lyon, à Paris, en grimpant sur un soufflet, la partie extérieure en accordéon qui relie deux voitures. Lorsque les contrôleurs l'ont repéré en gare de Valence, il était frigorifié. Le voyageur clandestin ne s'est pas exprimé et n'a pas encore justifié son geste. Il a même refusé, dans un premier temps, de donner son identité aux gendarmes.
Pourquoi la SNCF ne s'est pas aperçue de sa présence ? Le TGV ne dispose pas de capteur qui aurait pu le détecter sur le soufflet. Les caméras de vidéosurveillance en gare de Lyon, d'où le train est parti, ne l'ont pas non plus repéré. Dans cette gare, le conducteur doit également remonter toute la rame sur le quai avant de prendre son poste et cette procédure n'a pas non plus permis d'éviter l'incident.
Un conducteur a assuré à RTL qu'il n'y a "aucune obligation" d'inspecter le train. L'autre mystère, c'est que les quais de la gare de Lyon ne sont accessibles qu'avec un billet. Cela signifierait donc que l'homme a réussi à s'introduire et à se cacher dans un dépôt où se trouvent les trains avant de voyager.
Ces passagers qui tentent de s'accrocher au train
Ce n'est pas la première fois qu'un passager tente de s'accrocher au train. En 2017 par exemple, un jeune Afghan est monté sur le toit d'un TGV gare de l'Est pour rejoindre l'Allemagne. Il est mort électrocuté par la caténaire qui alimente le train et qui peut atteindre 25.000 volts.
En 2015, une femme de 25 ans fumait une cigarette en gare de Saint-Raphaël. Elle a été surprise par le départ de son train et a tenté de s'accrocher entre deux wagons. Elle a tenu une dizaine de kilomètres avant de faire une chute mortelle.
En janvier dernier, lorsqu'un homme de 42 ans est arrivé en retard à la gare de Brest, il s'est accroché au train qui partait, mais n'a tenu que 4 kilomètres avant de connaître le même sort.
