Trois universités françaises dans le Top 100 du classement de Shanghai
Les universités américaines, Harvard en tête, continuent de dominer l'édition 2018 du classement de Shanghai publié mardi 14 août, où le premier établissement français figure en 36e position.

Sans grande surprise, les États-Unis dominent toujours outrageusement le classement de Shanghai. Si la célèbre université d'Harvard truste toujours la première place, le premier établissement français figure en 36e position de cette édition 2018.
Sorbonne Université, un nouvel ensemble issu de la récente fusion entre Paris-Sorbonne et l'université Pierre-et-Marie-Curie, est donc la faculté française la mieux classée. Une position qui "confirme Sorbonne Université comme une université de recherche de dimension internationale", s'est félicité l'établissement dans un communiqué.
Autre université française parmi les meilleures mondiales ? L'université Paris-Sud, qui occupe la 42e position, et l'École normale supérieure de Paris, classée 64e.
Les États-Unis, leader incontestable
En revanche, il faut traverser l'Atlantique pour retrouver les meilleures universités. Pour la seizième année consécutive, Harvard domine le classement, devançant sa compatriote Stanford et l'université britannique Cambridge. Huit des dix premières places du classement sont occupées par des établissements américains.
Comme l'an dernier, seuls quatre établissements non-américains atteignent le top 20 : les britanniques Cambridge, Oxford et University College de Londres tandis que l'Institut fédéral de technologie de Zurich pointe à la 19e place.
Six critères pour le classement
Le classement de Shanghaï prend en compte six critères, dont le nombre de Nobel et médailles Fields parmi les étudiants diplômés et professeurs, le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline, ou encore le nombre de publications dans les revues Science et Nature.
Le cabinet présente son classement comme "le plus fiable", mais ce dernier fait chaque année l'objet de critiques qui jugent la méthodologie biaisée. Certains critères évalueraient par exemple davantage les performances passées des établissements, plutôt que la qualité d'enseignement actuelle.