Grâce à leur intervention, un carnage a été évité. Vendredi 21 août, un homme lourdement armé, a ouvert le feu aux alentours de 18h dans le Thalys Paris-Amsterdam, avant d'être maîtrisé par des militaires américains. Deux des militaires ont été blessés, l'un par balle, l'autre par arme blanche. Selon une source proche du dossier, un troisième Américain serait également intervenu pour neutraliser l'assaillant. Ils l'auraient repéré après l'avoir entendu recharger une arme, selon les tout premiers éléments de l'enquête. Le suspect était en possession d'un fusil d'assaut kalachnikov, d'un pistolet automatique, de neuf chargeurs et d'un cutter, selon une source policière.
Une "attaque terroriste", selon les termes du Premier ministre belge Charles Michel, évitée grâce au "sang-froid" et à la "grande bravoure", saluée par le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve. Ce dernier, qui s'est rendu à la gare d'Arras, a exprimé son "admiration" et sa "reconnaissance" envers ces passagers "particulièrement courageux", sans qui "nous aurions peut-être été confrontés à un drame terrible". Le Premier ministre Manuel Valls a également témoigné sur Twitter de son "soutien aux victimes" et de sa "gratitude à ceux qui sont intervenus".
Le président américain Barack Obama a exprimé sa "profonde gratitude pour le courage et la réactivité de plusieurs passagers, y compris des membres de l'armée américaine, qui ont de manière altruiste maîtrisé l'assaillant". Il a rendu hommage aux "actions héroïques" qui ont probablement empêché une "tragédie bien pire".
La classe politique française, de droite comme de gauche, s'est également exprimée à ce sujet. Sur Twitter, le premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis a tenu à saluer les passagers pour leur courage "rare et salutaire".
Le député-maire Les Républicains de Saint-Quentin Xavier Bertrand a également félicité sur le réseau social le "courage de ceux qui sont intervenus dans le Thalys". Toujours à droite, le maire de Nice Christian Estrosi a salué "un bel acte de courage".
François Hollande a assuré que tout était "mis en oeuvre pour faire la lumière" sur les faits et qu'il allait "coopérer étroitement" avec le Premier ministre belge dans l'enquête. La section antiterroriste du parquet de Paris est saisie de l'enquête.
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