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Thomas Pesquet "en bonne forme" après son atterrissage, selon un médecin

REPLAY - INVITÉS RTL - Le médecin Bernard Comet évoque sur RTL les conséquences d'un long voyage dans l'espace sur le corps humain.

Thomas Pesquet de retour sur Terre vendredi 2 juin 2017
Thomas Pesquet de retour sur Terre vendredi 2 juin 2017
Crédit : SHAMIL ZHUMATOV / POOL / AFP
Thomas Pesquet "en bonne forme" après son atterrissage, selon un médecin
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Thomas Pesquet "en bonne forme" après son atterrissage, selon un médecin
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C'est un Thomas Pesquet à la mine pâle et le geste mal assuré qui est sorti de la capsule Soyouz, le véhicule spatial russe l'ayant ramené sur Terre après 196 jours passés à bord de la Station spatiale internationale. "Il était plutôt en bonne forme", tente de rassurer Bernard Comet. Le fait que le Français ait pu parler est une bonne nouvelle, selon ce médecin des astronautes.

Effectuer un séjour prolongé dans l'espace modifie notablement le comportement corporel. Certains maux, comme le fait de tenir mal debout, s'estompent en quelques heures. Mais d'autres modifications "sont beaucoup plus longues à récupérer". "Ils perdent beaucoup de muscles, en particulier au niveau des jambes et du dos, ce qui demande plusieurs semaines", explique le spécialiste. Au niveau osseux, le rétablissement peut mettre deux à trois ans.

Heureusement, toutes ces complications sont réversibles. Après un vol de longue durée en 2005, un astronaute américain a toutefois connu de graves complications irréversibles. "Il a présenté un trou dans son champ visuel (...) C'est gravissime car vous ne voyez pas au centre de votre champ visuel", se rappelle Bernard Comet.

Une station spatiale qui orbiterait autour de la lune ?

D'un côté scientifique, la longue mission de Thomas Pesquet a été très utile en ce qu'elle est un préalable aux vols plus longs, explique le planétologue Francis Rocard. Les États-Unis projettent par exemple de construire une nouvelle station spatiale, plus petite que l'ISS, qui graviterait autour de la lune, soit à 380.000 kilomètres de la Terre. L'objectif ultime ? Envoyer un homme sur Mars. "Mais il faudra encore ou 20 ou 30 ans avant qu'un tel vol puisse avoir lieu", confie Francis Rocard.

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