Taxis vs UberPOP : "Le client se venge un peu", constate Pascal Praud

"Jusqu'à quand les chauffeurs de taxis vont-ils terroriser les conducteurs d'UberPOP sans que l'État n'intervienne ?", demande Pascal Praud. "Course moins chère, voiture nettoyée, carte bleue généralisée, service agréable (bouteille d'eau comprise) : il est peu de dire qu'Uber - mais aussi les véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC) - dépasse en qualité le taxi traditionnel, qui a refusé depuis tant d'années la notion de service et de concurrence", poursuit le journaliste.

"J'ai connu le temps du berger allemand assis sur le siège à billes du passager. Il existe encore des chauffeurs qui vous demandent où vous allez avant de vous prendre en charge", ajoute-t-il.

J'ai connu le temps du berger allemand assis sur le siège à billes du passager

Pascal Praud

"Alors aujourd'hui que le monopole est cassé, le client a le choix, et il préfère Uber", plaide-t-il. "Soyons honnête : le client se venge un peu, après tant d'années d'inconfort, de mauvaise foi, d'arrogance, de vitre à l'arrière qui était bloquée par le conducteur à l'avant".

"Que les chauffeurs de taxi se rassurent : leur saine patronne, Agnès Saal, déteste Uber. Elle a reprise le slogan d'une vieille publicité : 'Pas assez cher, mon fils !'", s'amuse Pascal Praud.