"Renaud est de retour", se félicite Pascal Praud

"Renaud déprime, Renaud picole. C'est pas l'homme qui prend le pastis, c'est le pastis qui prend l'homme", lâche Pascal Praud. "Renaud ne chante plus : Mistral perdant. Renaud marche à l'ombre : direction L'Isle-sur-la-Sorgue, en Provence, où il vit", poursuit-il.

"23 albums, 20 millions de disques. Et en fin de semaine dernière, photo à la 'une' du Parisien. Putain ce qu'il est blême !", raconte le journaliste. "Vous l'avez peut-être écouté dans le Journal inattendu sur RTL, avec cette voix abîmée par la cigarette et l'alcool".

"Adieu la gueule d'amour ! Renaud plaisait aux gonzesses. On était une bande de jeunes et on parlait comme ça", lance Pascal Praud. "En 1975, 'laisse béton' est entré dans les cours de récréation. À la télévision, Guy Lux programmait Annie Cordy ou Les Compagnons de la chanson. Renaud à l'accordéon, Coluche au Gymnase : les années 70 sortent dans la rue. Années Giscard, période loubard : l'insolence, l'inconscience".

C'est quand qu'on va où, camarade bourgeois, camarade fils à papa ?

Pascal Praud

"Qu'avons-nous fait de nos 15 ans ?", interroge le journaliste, qui poursuit : "Coluche est mort, Gainsbourg est mort, Desproges est mort".

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"Renaud a 63 ans. C'est quand qu'on va où, camarade bourgeois, camarade fils à papa ? C'est maintenant. Renaud revient, il annonce son nouvelle album. C'est la fête de la musique", conclut Pascal Praud.