Tatouages : qualité de l'encre et produits non stériles, la Répression des fraudes tire la sonnette d'alarme

Attention ! La composition et la qualité de certains produits utiliser pour tatouer, laisseraient à désirer. Un tiers des 34 produits contrôlés par la répression des fraudes (DGCCRF) sont dangereux ou non conformes aux réglementations.  Selon l'AFP, la directrice générale de la DGCCRF, Sarah Lacoche, a évoqué certains résultats "particulièrement préoccupants" avec, dans le cas de certaines encres de tatouage, "une teneur en plomb supérieure au seuil" autorisé et dans d'autres cas "des produits qui étaient non stériles". 

À Paris, pour rentrer dans les clous, Gaétan a changé tout son stock d'encre il y a deux ans. "Si on ne travaille pas avec la meilleure qualité possible, tu ne peux pas assurer derrière tout le processus de cicatrisation", explique-t-il au micro de RTL. Pour Thomas, le gérant du salon, s'il y a eu des négligences, ce n'est certainement pas du côté des tatoueurs. "On fait un métier vachement réglementé. On fait forcément confiance à nos fournisseurs, peut-être aveuglément."

Des négligences du producteur qui se répercutent donc sur les artistes, voilà ce que regrette Gaétan. "C'est l'image du tatouage dans le pays qui va être vraiment remise en question. L'image que les gens vont avoir du tatouage et des tatoueurs va baisser." Et à terme, si rien est fait, le tatoueur craint que ces polémiques ne finissent par mettre à mal son métier.